Etes-vous satisfait ? modifier…. Acte I – Scène 3 : Les personnages présents sont Harpagon et La Flèche, valet de Cléante. -. L’Avare, acte III, scène 1 (1668) - Actualités - < retour. 1671 : Les Fourberies de Scapin :
Dans la scène 3 de l’Acte V, Molière joue sur le mot « trésor » qui désigne pour Valère la jeune fille aimée et pour Harpagon sa chère cassette. HARPAGON.- C’est un parti où il n’y a rien à redire ; et je gage que tout le monde approuvera mon choix. HARPAGON.- Les autres [18] Cette scène s’inspire de l’Aululaire de Plaute, où Euclion demande à voir "la troisième main" de Strobile. Silvestre I)Résumé par Actes et par scènes : ; qu’il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l’aveuglement de notre passion ; et que l’emportement de la jeunesse nous entraine le plus souvent dans des précipices fâcheux. . aux appréhensions du blâme qu’on pourra me donner. Voilà qui décide tout, cela s’entend. On sait que Louis Béjart, qui créa le rôle de La Flèche en 1668, était boiteux. me donne de l’inquiétude ; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais. je ne dis plus rien. CLÉANTE.- Non, ma sœur, mais vous n’aimez pas. (À part.) . CLÉANTE.- Bien des choses, ma sœur, enveloppées dans un mot. ÉLISE.- Oui, je conçois assez, mon frère, quel doit être votre chagrin. HARPAGON.- N’as-tu rien mis ici dedans ? Le Manège – Rue de la Croix BP 105 – 59602 MAUBEUGE CEDEX Tél : 03 27 65 15 00 / Fax : 03 27 65 93 80
On n’a que faire d’avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue, a beau être visible, les plus fins toujours sont de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n’y a rien de si impertinent, et de si ridicule, qu’on ne fasse avaler, lorsqu’on l’assaisonne en louange. Euh ? Une pièce comique est destinée à faire rire les spectateurs ou les lecteurs. Va-t’en à tous les diables. Figurez-vous, ma sœur, quelle joie ce peut être, que de relever la fortune d’une personne que l’on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d’une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m’est, de voir que par l’avarice d’un père, je sois dans l’impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. Heurter de front ses sentiments, est le moyen de tout gâter ; et il y a de certains esprits qu’il ne faut prendre qu’en biaisant ; des tempéraments ennemis de toute résistance ; des naturels rétifs, que la vérité fait cabrer, qui toujours se roidissent contre le droit chemin de la raison, et qu’on ne mène qu’en tournant [39] Qu’en tournant : que par des détours. CLÉANTE.- Vous êtes résolu, dites-vous... HARPAGON.- Oui, moi, moi ; moi. HARPAGON. 1-Définition de la…. ne me faites pas ce tort, de juger de moi par les autres. HARPAGON.- Sais-tu bien de quoi nous parlons ? In the great hall of the Capulets, all is a-bustle. Pardonnez-moi, charmante Élise, si j’en parle ainsi devant vous. que je fais pour vous. COLLEGE / LYCEE
Valère, chacun tient les mêmes discours. mon père, le bien n’est pas considérable [33] N’est pas considérable : n’est pas à considérer, ne doit pas entrer en ligne de compte. VALÈRE.- Enfin notre dernier recours, c’est que la fuite nous peut mettre à couvert de tout ; et si votre amour, belle Élise, est capable d’une fermeté... (Il aperçoit Harpagon.) Il y avait au début de 1669, un espoir de remonter l’Avare, mais celui-ci fut balayé….
CLÉANTE.- Ah ! CLÉANTE.- Nous feignions [22] Nous feignions à : nous craignions de. L'Avare, c'est une comédie qui critique sans gêne les moeurs de la société vivant sous le régime de Louis XIV. HARPAGON.- Et qu’un mari aurait satisfaction avec elle ? ÉLISE.- Je me tuerai plutôt, que d’épouser un tel mari. CLÉANTE.- Moi ? LA FLÈCHE.- Me voilà fort bien congédié. [33] N’est pas considérable : n’est pas à considérer, ne doit pas entrer en ligne de compte. VALÈRE.- Non. Il regarde vers le jardin.- Ouais. A-t-on jamais vu une fille parler de la sorte à son père ? Y connaissent-ils quelque chose ? VALÈRE.- Ah ! et cocher d'Harpagon | André Hubert |
Que dis-tu de cela ? LA FLÈCHE, lui montrant une des poches de son justaucorps. Que veulent dire ces gestes-là ? s’avisât de révéler notre secret ? Tout cela fait chez moi sans doute [7] Sans doute : sans aucun doute, assurément. Mais, à vous dire vrai, le succès [2] Le succès : l’issue. ÉLISE.- C’est une chose où vous ne me réduirez point. . Allez, allez, vous pourrez avec eux avoir quel mal il vous plaira, ils vous trouveront des raisons pour vous dire d’où cela vient. Résumé rapide de la pièce
HARPAGON.- Comment ? et que j’aurais de joie à le voler ! Acte I VALÈRE.- Vous avez raison. ÉLISE.- Vous êtes-vous engagé, mon frère, avec celle que vous aimez ? cent choses à la fois : l’emportement d’un père ; les reproches d’une famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre cœur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d’une innocente amour. On dit proverbialement et bassement, lui montrant une des poches de son justaucorps. [7] Sans doute : sans aucun doute, assurément. [40] Tenir la bride haute à quelqu’un : "le diriger, le traiter sévèrement" (Littré). Mise en scène et scénographie Nicolas LIAUTARD
HARPAGON.- Certes, ce n’est pas une petite peine que de garder chez soi une grande somme d’argent ; et bienheureux qui a tout son fait [21] Son fait : son avoir, sa fortune. Act 3, scene 2. HARPAGON.- Te rendras-tu à son jugement ? mon frère, ne parlons point de ma sagesse. HARPAGON.- Plût à Dieu que je les eusse dix mille écus ! Heureux, qui peut avoir un domestique de la sorte ! 2-Biographie de l’auteur : Molière . 2. le comique au niveau de la psychologie : l'avarice d'H. Tout d’abord à l’acte 1 scène 2 de Dom Juan ou le festin de Pierre de Molière, Dom Juan se livre à autoportrait dans lequel il fait l’éloge du libertinage. à tous leurs besoins le peu de bien. [25] Une constitition : une constitution de rente, qui était le substitut du prêt à intérêt. LA FLÈCHE.- Qu’est-ce que je vous ai fait ? Tu viens, Silvestre, d'apprendre au port que mon père revient ? . [1] Il s’agit d’une promesse mutuelle de mariage que les deux jeunes gens ont signée la veille, et que Valère mentionnera à la fin de la scène 3 de l’acte V. [4] Je retranche mon chagrin : je limite, je réduis mon chagrin (par crainte du blâme). 3-Bibliographie d’aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre [11] Ce qui nous est propre : ce qui nous convient. Le ton monte entre eux, et le valet finit par se faire chasser de la maison. Je vous l’ai dit vingt fois, mon fils, toutes vos manières me déplaisent fort ; vous donnez furieusement dans le marquis ; et pour aller ainsi vêtu, il faut bien que vous me dérobiez. [30] Nous marchandons [...] à qui parlera le premier : nous hésitons, nous n’arrivons pas à décider entre nous qui parlera le premier. Mais enfin, si je puis, comme je l’espère, retrouver mes parents, nous n’aurons pas beaucoup de peine à nous le rendre favorable. Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise qui est amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante qui souhaite épouser Mariane, une jeune femme…. Mais ce qu’il y a à dire, c’est que si l’on n’y trouve pas tout le bien qu’on souhaite, on peut tâcher de regagner cela sur autre chose. Hors d’ici tout à l’heure, et qu’on ne réplique pas. La Nouvelle Compagnie…. Et pour commencer par un bout ; avez-vous vu, dites moi, une jeune personne appelée Mariane, qui ne loge pas loin d’ici ? et vous repentez-vous de cet engagement où mes feux ont pu vous contraindre [1] Il s’agit d’une promesse mutuelle de mariage que les deux jeunes gens ont signée la veille, et que Valère mentionnera à la fin de la scène 3 de l’acte V. ? [24] Équipage : train de vie. [39] Qu’en tournant : que par des détours. All's Well That Ends Well Antony & Cleopatra As You Like It Comedy of Errors Coriolanus Cymbeline Double Falsehood Edward 3 Hamlet Henry 4.1 Henry 4.2 Henry 5 Henry 6.1 Henry 6.2 Henry 6.3 Henry 8 Julius Caesar King John King Lear King Richard 2 Love's Labour's Lost Macbeth Measure for Measure Merchant of Venice Merry Wives of Windsor Midsummer Night's Dream Much Ado About Nothing … Dans cette scène, Harpagon soupçonne La Flèche de lui avoir dérobé de l’argent. I-Présentation de l’œuvre et de l’auteur au milieu de ma joie ! Il est bas" (Dictionnaire de l’Académie, 1694). VALÈRE.- Hé quoi, charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? VALÈRE.- C’est vous, Monsieur, sans contredit. VALÈRE.- Ah ! le rend ridicule Ce commentaire littéraire propose une analyse approfondie du monologue d’Harpagon dans L’Avare de Molière, avec le texte étudié, une mise en contexte et le commentaire en lui-même, structuré en différentes parties.Des clés pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux essentiels de cette comédie de mœurs. L’AVARE de Molière
[26] L’état : "la manière somptueuse, simple ou modeste dont on s’habille. et vous repentez-vous de cet engagement où mes feux ont pu vous contraindre [1] Il s’agit d’une promesse mutuelle de mariage que les deux jeunes gens ont signée la veille, et que Valère mentionnera à la fin de la scène 3 de l’acte V. ? VALÈRE.- Vous moquez-vous ? Date de parution 9 septembre 1668
Oui, tu as beau fuir. LA FLÈCHE.- Je dis que la peste soit de l’avarice, et des avaricieux. HARPAGON.- Cela m’accommoderait fort [23] Cela m’accommoderait fort : cela m’arrangerait bien. DOSSIER PEDAGOGIQUE
Problématique : En quoi l’œuvre de Molière l’Avare est-elle une pièce comique ? Je trouve ici un avantage, qu’ailleurs je ne trouverais pas ; et il s’engage à la prendre sans dot. ÉLISE.- Nous marchandons, mon frère et moi, à qui parlera le premier [30] Nous marchandons [...] à qui parlera le premier : nous hésitons, nous n’arrivons pas à décider entre nous qui parlera le premier. II- Le monologue du héros :
HARPAGON.- Je crois ce que je crois ; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela. bien placé, et ne conserve seulement que ce qu’il faut pour sa dépense. L’Avare Cependant je ne sais si j’aurai bien fait, d’avoir enterré dans mon jardin dix mille écus qu’on me rendit hier. CLÉANTE.- Le mariage peut nous faire peur à tous deux, de la façon que vous pouvez l’entendre ; et nous craignons que nos sentiments ne soient pas d’accord avec votre choix. Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m’est venu parler ; et pour toi, je te donne au seigneur Anselme. HARPAGON.- Pardonnez-moi, pardonnez-moi. ; que n’étant prévenus [10] N’étant prévenus d’aucune folle ardeur : n’ayant aucune folle prévention, n’étant possédés a priori d’aucune folle ardeur. que mes propres enfants me trahissent, et deviennent mes ennemis ! Harpagon se croyant seul. Lecture analytique dom juan acte 1 scène 1: Alors que le parti dévot vient de faire interdire Tartuffe, Molière propose avec Dom Juan, un sujet populaire. Oui, Valère, je tiens votre cœur incapable de m’abuser. VALÈRE, ÉLISE. [37] Toute cette phrase depuis Il est vrai... est indiquée par l’édition de 1682 comme étant sautée à la représentation. HARPAGON.- Tu m’as fait, que je veux que tu sortes. Commentaire composé andromaque acte V, scène 1 Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire composé andromaque acte V, scène 1 Ce document contient 1056 mots soit 2 pages. . LA FLÈCHE.- Mon maître, votre fils, m’a donné ordre de l’attendre. CLÉANTE.- Admirables, sans doute [31] Sans doute : sans aucun doute, assurément. Next. [18] Cette scène s’inspire de l’Aululaire de Plaute, où Euclion demande à voir "la troisième main" de Strobile. L'Avare
Ici, La Flèche demande pardon d’employer le mot diable, qui porte malheur. Ce document a été mis à jour le 06/08/2009 VALÈRE.- Après cela, résistez à mes remontrances. CLÉANTE.- Ah ! HARPAGON.- C’est fort mal fait. LA FLÈCHE.- Je ne vous ai rien pris du tout. Ne vous alarmez point. , qui n’ont non plus de vigueur que des poules. CLÉANTE.- Oui, j’aime. . HARPAGON.- Viens çà, que je voie. Je voudrais bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé depuis les pieds jusqu’à la tête ; et si une demi-douzaine d’aiguillettes [27] Les aiguillettes : les lacets ferrés aux deux bouts, qui attachaient le haut-de-chausses au pourpoint ; la mode voulait qu’on les recouvrît de rubans coûteux. (1682). Qu’est-ce ? Il ne faut point qu’elle regarde comme un mari est fait ; et lorsque la grande raison de sans dot s’y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu’on lui donne.
Et pour cause, Jean Baptiste Poquelin de son vrai nom exploite les caractères des hommes pour composer ses pièces de théâtre. VALÈRE.- Ne vous mettez pas en peine, je crois que j’en viendrai à bout. ÉLISE.- Oui, j’en passerai par ce qu’il dira. Un Commissaire et son Clerc | |
HARPAGON.- Allons, rends-le-moi sans te fouiller. HARPAGON.- Je vois bien que vous en avez ouï quelques mots. On n’est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle : car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m’y fier.
L’AVARE de Molière
Est−ce du regret, Mise en scène par Molière elle eu une grand succès. Habitué à faire des dettes pour se vêtir convenablement, il a pour son projet de fuite l’intention d’emprunter de l’argent (ce qui annonce les scènes 1 et 2 de l’acte II). En revanche, la farce et la comédie y ont recours sans difficulté, le monologue étant…. Montre-moi tes mains. J’aime. [i] Sauf correction : formule dont on se sert pour modifier et, en quelque sorte, rétracter d’avance ce qu’on va dire. Coproduction
LA FLÈCHE.- De quoi vous mettez-vous en peine ? CLÉANTE.- Toute honnête, et pleine d’esprit. J’enrage. Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir L'Avare (homonymie). Je me représente à toute heure ce péril étonnant, qui commença de nous offrir aux regards l’un de l’autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse, que vous me fîtes éclater après m’avoir tirée de l’eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n’ont rebuté, et qui vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l’emploi de domestique [6] Domestique se disait au XVIIe siècle de toute personne appartenant à la maison d’un grand seigneur ou d’un maître fortuné : Valère a été engagé par Harpagon comme intendant. Durée approximative 2h 30min
Votre réflexion personnelle peut mener à d’autres pistes de lecture.) Il est bas" (Dictionnaire de l’Académie, 1694). HARPAGON.- Cela ne sera rien. Genre Comédie
Il tâte le bas de ses chausses.- Ces grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les recéleurs des choses qu’on dérobe ; et je voudrais qu’on en eût fait pendre quelqu’un [19] Je voudrais qu’on en eût fait pendre quelqu’un : je voudrais qu’on eût fait pendre quelqu’un pour avoir caché son larcin dans son haut-de-chausses. D'après leurs dialogues, ils se connaissent et se sont rencontrés récemment. ma sœur, je voudrais que vous l’eussiez vue. HARPAGON.- Attends. Il vient. L’Avare de Molière
Mais vous ne sauriez avoir tort, et vous êtes toute raison.
LA FLÈCHE.- La peste soit de l’avarice, et des avaricieux. Allons, que l’on détale de chez moi, maître juré filou, vrai gibier de potence !
Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j’ai chez moi de l’argent caché ? CLÉANTE.- Sans doute [32] Sans doute : sans aucun doute, assurément. Je me retire. HARPAGON.- Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage ; et la coquine me dit au nez, qu’elle se moque de le prendre. La Flèche à part. En fait, il s’agit seulement de l’habit de Cléante et du laquais qui l’accompagne en ville. VALÈRE.- Il faut demander un délai, et feindre quelque maladie. HARPAGON.- Oui. Don Salluste va à la fenêtre. L'Avare de Molière Resumé Detaillé Et Analyse De Lavare Molière Docsity. où l’on veut les conduire. 1670 : deux comédies ballets : Les Amants magnifiques et Le Bourgeois gentilhomme. et si pour m’entretenir même, il faut que maintenant je m’engage [16] Je m’engage : je m’endette. ), Noble a probablement ici un sens moral qui s’accorderait bien avec. L’avarice est cet amour fou qui se trompe d’objet : cette perversion fascinait les contemporains de Molière (cf. HARPAGON.- Je te le mets sur ta conscience au moins. HARPAGON.- Comment ? Un homme mûr, prudent et sage, qui n’a pas plus de cinquante ans, et dont on vante les grands biens. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires ; un traître, dont les yeux maudits assiégent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furettent de tous côtés pour voir s’il n’y a rien à voler. ÉLISE.- Vous moquez-vous, Valère, de lui parler comme vous faites ? je crois qu’ils se font signe l’un à l’autre, de me voler ma bourse. (1682). Voilà qui crie vengeance au Ciel ; et à vous prendre depuis les pieds jusqu’à la tête, il y aurait là de quoi faire une bonne constitution [25] Une constitition : une constitution de rente, qui était le substitut du prêt à intérêt. VALÈRE.- Vous voyez comme je m’y prends, et les adroites complaisances qu’il m’a fallu mettre en usage, pour m’introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d’acquérir sa tendresse. HARPAGON.- Et c’est de mariage aussi que je veux vous entretenir. On distingue quatre types d'exposition. VALÈRE.- Monsieur, je vous demande pardon, si je m’emporte un peu, et prends la hardiesse de lui parler comme je fais. Harpagon, La Flèche. L’Avare ACTE I Scène 5. Lieu de la 1re représentation en français Théâtre du Palais-Royal
Si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre à honnête intérêt l’argent que vous gagnez, afin de le trouver un jour. [22] Nous feignions à : nous craignions de. Dix mille écus en or chez soi, est une somme assez... (Ici le frère et la sœur paraissent s’entretenant bas.) » Clique ici pour lire le texte de l’acte 1 scène 1 étudié ici. ÉLISE.- Je ne sais si j’aurai la force de lui faire cette confidence. Tais-toi. Il est bien nécessaire d’employer de l’argent à des perruques, lorsque l’on peut porter des cheveux de son cru, qui ne coûtent rien. retirée. Et pour définir la fonction de sa comédie, Molière dit « Castigat ridendo mores », autrement dit « Il châtie les mœurs en faisant rire ». Voilà un pendard de valet qui m’incommode fort ; et je ne me plais point à voir ce chien de boiteux-là [20] On sait que Louis Béjart, qui créa le rôle de La Flèche en 1668, était boiteux. ÉLISE.- Et moi, je gage qu’il ne saurait être approuvé d’aucune personne raisonnable. . L'Avare, film avec Louis de Funès 4 years ago. Molière, L'Ecole des femmes - Acte I, Scène I : Scène d'exposition Victor Hugo, Hernani - acte I, scène I Plan du site > Accueil > Commentaires de français > Molière > Molière, Le Misanthrope - Acte I, scène 1 VALÈRE.- Mais pourquoi cette inquiétude ? Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? HARPAGON.- Ici, Valère. II-La Comédie charmante Elise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? fâcheuses nouvelles pour un coeur amoureux ! Dates d'écriture 1668
INTRODUCTION Je crois que vous m’aimez d’un véritable amour, et que vous me serez fidèle ; je n’en veux point du tout douter, et je retranche mon chagrin [4] Je retranche mon chagrin : je limite, je réduis mon chagrin (par crainte du blâme). ÉLISE.- Hélas ! Tout est renfermé là-dedans, et sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse, de naissance, d’honneur, de sagesse, et de probité. [9] Que par leur conduite : que conduits par eux, qu’en suivant leur avis. [12] Une bonne femme de mère : une mère âgée. Ici, La Flèche demande pardon d’employer le mot, (Il lève la main pour lui donner un soufflet. j’en suis ravi, et je veux que tu prennes sur elle un pouvoir absolu. En fait, il s’agit seulement de l’habit de Cléante et du laquais qui l’accompagne en ville. L’Avare ACTE I Scène 3. En effet, cette cène est caractéristique de l’esprit des comédies de Molière : corriger les mœurs par le rire. Rappel: Sganarelle est le valet de Don juan, Gusman est le valet de Done Elvire. [29] Au denier douze : à un denier d’intérêt pour onze prêtés, soit 8,33%. Harpagon; Élise et Cléante, parlant ensemble, et restant dans le fond du théâtre. HARPAGON.- Ah le brave garçon !
Ruy Blas, fermez la porte, – ouvrez cette fenêtre. ÉLISE.- Ah ! Je vous vois soupirer, hélas, au milieu de ma joie ! (Il lève la main pour lui donner un soufflet.) 2
C’est que je m’entretenais en moi-même de la peine qu’il y a aujourd’hui à trouver de l’argent ; et je disais, qu’il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. L’Avare de Molière. ne suffit pas pour attacher un haut-de-chausses ? Sauf correction : formule dont on se sert pour modifier et, en quelque sorte, rétracter d’avance ce qu’on va dire. N’est-ce point qu’on en voudrait à mon argent ? Qu’avez-vous à me dire ? Introduction
La première représentation a lieux le 9 septembre au théâtre du palais-royale à Paris. CLÉANTE.- Nous n’entrons point dans vos affaires. HARPAGON.- Oui. Date de la 1re représentation en français 9 septembre 1668
HARPAGON.- Enfin je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments : car son maintien honnête, et sa douceur, m’ont gagné l’âme ; et je suis résolu de l’épouser, pourvu que j’y trouve quelque bien. Scène 1 HARPAGON.- C’est une chose où je te réduirai. J’y fais des progrès admirables ; et j’éprouve que pour gagner les hommes, il n’est point de meilleure voie, que de se parer à leurs yeux de leurs inclinations ; que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts, et applaudir à ce qu’ils font. Mise en scène par Molière elle eu une grand succès. 1-Fiche d’identité de l’œuvre Tartuffe, acte 1 scène 1, introduction. (Il fouille dans les poches de la Flèche). Ne m’emportes-tu rien ? - Pour le comique de mots • oxymore, figure qui établit une relation de contradiction entre deux termes qui sont coordonnés l'un à l'autre (ici, le sémantisme du nom commun « argent » s'oppose à la valeur de l'adjectif qualificatif épithète « pauvre » • hypocoristiques, termes qui expriment un attachement affectueux pour une personne : l'argent identifié à « mon cher ami » « sans toi il m'est impossible de vivre (...) on m'a privé de toi » • jeu de la personnification, de la personnalisation : la cassette est assimilée pa… A Paris, le riche et avare Harpagon…. HARPAGON.- Que sais-je ? On le sait bien. ÉLIS… Elle se prend d’un air le plus charmant du monde aux choses qu’elle fait, et l’on voit briller mille grâces en toutes ses actions ; une douceur pleine d’attraits, une bonté toute engageante, une honnêteté adorable, une... Ah !