De 1962 à 1977, le chef du gouvernement (ou le président de la République de 1963 à 1965) a également exercé les fonctions de président du Conseil des ministres. États reconnus par aucun membre des Nations unies. La corruption affecte aussi lourdement le régime Chadli, à la faveur duquel beaucoup d'hommes écartés sous Boumediene reviennent, tandis que l'affairisme et le trabendo se développent. Avant 1965, il y avait le ministère des Habous (législation religieuse de la propriété foncière). Ne figurent sur cette liste que les ministres de plein exercice, à l'exclusion des ministres délégués et secrétaires d'État. Plus on nous demandera de contrôler les flux migratoires clandestins, plus notre marge de manœuvre sera importante ». L'Algérie traverse alors une « décennie noire », marquée par l'affrontement entre les militaires, qui continuent à détenir les rênes du pouvoir, et les divers groupes islamistes (AIS, GIA, GSPC, etc.). Officiellement aucun lien n'est fait entre la demande française de maîtrise migratoire et le besoin algérien d'aide au développement, mais les tables de négociations sont interdépendantes [51]. Douze ans plus tard, la presse évoquera la possibilité d'une bavure des services de renseignement algériens, camouflée en attentat du GIA [38], [39]. », « domaines de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé, les stupéfiants, le trafic de véhicules, l'émigration clandestine ». En 1983, c'est aussi le premier chef d'État algérien à être invité à Paris, par François Mitterrand. Après son arrestation aux côtés de Mohamed Harbi, ex-conseiller de Ben Bella qui deviendra finalement professeur en France, Bachir Hadj Ali fonde le Parti de l'avant-garde socialiste (PAGS), qui succède au Parti communiste interdit sous Ben Bella, et qui sera dirigé par Sadek Hadjerès. Ministre de la Reconstruction et des Travaux Publics et du Transport, dans le premier Gouvernement Ben Bella, le 27 septembre 1962. Quelques rares étudiants procommunistes tentent, sans succès, de s'opposer au coup d'État [13]. Grandeur et décadence de l'État algérien. Le 9 avril 2019, Abdelkader Bensalah, jusqu'alors président du Conseil de la nation, est investi des fonctions de chef de l'État par intérim, d'abord pour une période de 45 jours. Le gouvernement Ben Bella inclut Houari Boumédiène en tant que ministre de la Défense et vice-président du Conseil, poste qu'il partage avec Saïd Mohammedi (qui sera écarté plus tard par Boumédiène et rejoindra le FIS à la fin des années 1980), et Rabah Bitat (qui deviendra ministre d'État sous Boumédiène). Abdelaziz Bouteflika est finalement réélu avec un taux de 85 %. La démocratisation du régime dans les années 1980, sous Chadli Bendjedid et à la suite d'importants mouvements de protestation, s'achève brutalement avec le début de la guerre civile en 1991. Plusieurs candidats sont validés par le Conseil constitutionnel pour l'élection présidentielle du 9 avril 2009[55]: Cette page dresse la liste des chefs d'État de l'Algérie par ordre chronologique depuis la formation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) en 1958, durant la guerre d'indépendance du pays, jusqu'à l'actuel président de la République algérienne démocratique et populaire Liste des ministres du Gouvernement de Georges Pompidou (1962-1968) sous la présidence de Charles de Gaulle (1959-1969) Gouvernement Pompidou (14 avril 1962 - 28 novembre 1962) : Georges Pompidou : Premier ministre 1647: Ministère de la poste et des TIC. Paris 1, oct. 2007. Un Code de la famille est décrété en 1984 par l'Assemblée populaire nationale, présidée par Rabah Bitat. Le Haut Comité d'État (HCE) est un organisme qui, en cas de vacance de la présidence, est en charge de la gestion de l'État. Une nouvelle constitution est approuvée par référendum le 28 novembre 1996. La Liste du Comité de salut public obtient 35 % des suffrages exprimés, suivie de près par la Liste républicaine de concorde et d’action sociale pour la promotion d’une fraternelle civilisation qui obtient 30 % des suffrages exprimés. La Russie profite aussi de la visite du président Poutine à Alger, en mars 2006, pour rafler un important contrat d'armement, faisant de l'Algérie son premier client en 2007 [44]. Des membres du pouvoir s'interrogent sur la possibilité de ne pas nommer à l'intérim Abdelkader Bensalah, fortement contesté par les manifestants, En tant que président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah devient chef de l'État par intérim pour une durée maximale de 90 jours en vertu de la Constitution, Membre du FLN et candidat indépendant lors de l’. Le 17 mars 2020, les rassemblements et marches sont interdits, en vue de limiter la pandémie de Covid-19. Malgré la signature du Protocole judiciaire franco-algérien du 28 août 1962, le mauvais fonctionnement de la police et de la justice a des conséquences importantes sur la sécurité des habitants[5]. Les grandes exploitations agricoles, qui couvraient 42 % de la SAU à la fin des années 1970, n'en représentaient plus que 11,7 % en 2001 [9]. Houari Boumédiène prend le pouvoir à l'issue du putsch de 1965, qu'il présente officiellement comme un « correctif » décidé par le Conseil de la révolution algérienne[12]. L'un des piliers du régime, Ahmed Medeghri, Ministre de l'Intérieur, des collectivités territoriales et de la fonction publique (les services de sécurité dépendent d'un autre baron du régime, Kasdi Merbah, répondant directement devant Boumediene [23]), se donne la mort en 1974, marquant un tournant dans l'histoire algérienne [23]. Chadli Bendjedid est choisi face aux prétendants Mohamed Salah Yahaoui et Abdelaziz Bouteflika par le comité central du parti FLN comme candidat unique au scrutin présidentiel. Amara Benyounes : Ministre de l'industrie. Face au Printemps berbère de 1980, puis aux émeutes de Constantine en 1986, il réagit par la répression. Entre juillet 1962 et janvier 1963, l'Algérie est au bord du chaos. En octobre 1963, l'Algérie entre en guerre avec le Maroc : c'est la « guerre des sables », qui prend fin grâce à une médiation de l'Organisation de l'unité africaine. Abdelmajid Tebboune lors de son retour après une hospitalisation suite à sa contamination par le coronavirus promulgue la réforme constitutionnelle le 1er janvier 2020. Pendant l'ère Boumédiène, plusieurs personnalités algériennes meurent, dont Krim Belkacem en 1970 et Messali Hadj qui meurt aussi en 1974, en France, et est inhumé à Tlemcen. Le mouvement de contestation populaire s'affaiblit. Jean-Jacques Jordi, « À propos des Harkis » in, Anne Liskenne, L'Algérie indépendante, Armand Colin, 2015, p.55, John Kiser (trad. Il continue le programme de nationalisations entamé sous Ben Bella (création de la Sonatrach en 1963), avec la nationalisation du secteur minier et bancaire (1966), celle du secteur de distribution des produits pétroliers (1967), et enfin le lancement du pré-plan triennal (1966 –1969) en vue de la mise en place des moyens matériels pour la réalisation des futurs plans (plan quadriennal de 1970-1973), et la nationalisation du secteur amont des hydrocarbures (1971). Au terme du premier tour de scrutin qui se tient le 12 décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune devient Président de la République algérienne démocratique et populaire. Le camp d'exilés apparaît alors sur le territoire algérien sous deux formes : En 2009, la France décide d'indemniser les victimes estimées entre 20 000 et 30 000 personnes[54] lors des essais nucléaires français en Algérie pendant les années 1960 [10]. Tayeb Louh : ministre de la justice. Le 22 février a lieu la journée la plus importante et cruciale, qui a signé la mort du régime Bouteflika où selon certaines ONG, on aurait compté plus de 800 000 manifestants dans tout le pays, un véritable raz-de-marée. Le président de la République a nommé, jeudi, les membres du nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué un communiqué de la présidence de la République, dont voici le texte intégral : “Conformément à l’article 93 de la Constitution, et après consultation du Premier ministre, son Excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président […] Il libère Ahmed Ben Bella en 1980 et libéralise, à partir de 1987, l'économie (en particulier sous le gouvernement Hamrouche en 1989-1991, dont l'œuvre sera plus ou moins poursuivie par le gouvernement Malek en 1993-1994). Sur le plan international, Bendjedid ouvre les portes au dialogue avec les autres chefs d'États du Maghreb et au président français. 9 Septembre 1962 liste des harkis assassinés. nécessaire]. Des élections municipales sont programmées. Plusieurs opposants s'exilent alors : Bachir Boumaza, l'ex-vice-président du Conseil de Ben Bella, se réfugie en France en 1966, tandis que son homologue Saïd Mohammedi est placé sous résidence surveillée ; Hocine Aït Ahmed, chef du Front des forces socialistes, s'évade de la prison d'El-Harrach en 1966 et s'exile en Suisse, de même que son camarade Ali André Mécili, assassiné en France en 1987; l'ex-ministre des Affaires étrangères du GPRA, Krim Belkacem, est quant à lui assassiné à Francfort en 1970. Les grandes dates de l'Algérie depuis l'indépendance. Boumédiène lance aussi le slogan « Méditerranée, lac de paix », et convainc Bourguiba de s'associer à cette initiative, sans contenu effectif réel, qui vise à faire dialoguer les pays du Maghreb avec l'Europe [28]. C'est un épisode «oublié» de la fin de l'Algérie française. La chanson est devenue le symbole du Hirak de 2019. Une loi de réforme agraire est promulguée en 1971, Boumédiène tentant de briser le système féodal du khammessat, sorte de métayage particulièrement injuste [15]. Sous sa présidence, le, Après la démission d'Abdelaziz Bouteflika, la présidence se trouve vacante pendant une semaine. Le monopole d'État sur le commerce est abrogé en février 1991 [30]. Se présentant comme candidat « indépendant ». De nouvelles élections sont organisées au mois d'avril, le principal concurrent du président sortant étant son ancien Premier ministre Ali Benflis. Les différents gouvernements (gouvernement Merbah de 1988 à 1989, Hamrouche de 1989 à 1991 et Ghozali de 1991 à 1992) s’engagent dans la libéralisation de l’économie en libérant les prix, en restreignant l’activité des monopoles à l’importation, en procédant à une importante dévaluation du dinar (plus de 50 %) [30]. Mandaté par les pays non-alignés, il prononce à l'ONU, en 1974, un discours sur l'instauration d'un Nouvel ordre économique international (NOEI) qui fait date. Dès lors, le pays sombre dans le chaos : c'est la « décennie noire ». Paris assiste le Maroc dans la répression du Front Polisario, soutenu par Alger, et achète peu de pétrole à l'Algérie[réf. Le 3 mars 2019, l'équipe politique de Bouteflika annonce sa candidature, ce qui constitue une humiliation selon les manifestants; on estime que c'est la seconde journée charnière pour le pays en terme d'affluence dans les manifestations: plus de 2 millions de personnes dans tout le pays, dont environ 1 million à Alger. Boumédiène meurt en 1978. En décembre 1968, Bouteflika avait négocié au nom de la République algérienne l'accord franco-algérien sur l'émigration (à la fin des années 1960, Boumédiène instaure aussi une autorisation de sortie nécessaire pour se rendre à l'étranger [21]). Les relations avec le Maroc s'améliorent alors, un traité entre Boumédiène et Hassan II, signé en 1972, définissant les frontières communes. 140.000 harkis infiltrés dans les rangs de l'ALN en 1962. Le FIS est officiellement dissous la même année. L'allusion à la révolution socialiste est néanmoins abandonnée en 1976, sous Houari Boumédiène, l'Algérie se rapprochant du mouvement des non-alignés.

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