La propension au mal n'est plus seulement, comme chez les Grecs affaire de mauvaise volonté mais accompagne la vie de l'homme depuis sa déchéance du jardin d'Éden[11]. Ce mouvement présuppose l'abandon de la conception strictement instrumentale du langage qui a dominé jusqu'à maintenant. Si l'homme est aussi un animal, en quoi se distingue-t-il néanmoins des autres animaux? Ce que le chrétien trouve dans son rapport à Dieu, Karl Marx le trouvera plus tard dans le rôle de la société. La dignité, telle que conceptualisée par Kant dans la Critique de la raison pratique, est accordée à tout homme en tant qu'être raisonnable en vertu de laquelle chacun doit être traité non comme un moyen mais comme une fin. Blaise Pascal déclare dans ses Pensées que sans le « péché originel », « ce mystère inconcevable », nous serions incompréhensibles à nous-mêmes. « L'homme ne déploie son essence qu'en tant qu'il est revendiqué par l'Être » écrit Heidegger dans sa Lettre sur l'humanisme[80]. Par rapport aux autres choses et êtres finis, la conscience que nous avons de notre finitude et de notre condition précaire, en constitue un aspect essentiel, tant par la perception de notre inéluctable dégradation physique que par la valeur que nous donnons à notre existence et à notre être, valeur que résume une notion comme celle de « dignité de la personne humaine » : « L'homme est grand en ce qu'il se connaît misérable », écrivait ainsi Blaise Pascal. L'objectivité n'est pensable qu'à partir d'un sujet qui dès lors témoigne d'un monde. Il désigne « ce que la chose est », par opposition au concept d'existence qui lui définit « l'acte d'exister ». L'humanisme moderne se voit assigné une nouvelle tâche. « On s'accorde généralement à considérer que les trois époques distinguées sous les noms d'Antiquité de Moyen Âge et de Temps modernes ont respectivement mis l'accent sur le Monde, Dieu, puis l'homme [...] Notre époque est celle de l'anthropologie où fleurissent de concert humanisme et droits de l'homme »[3]. Il est exclu de comprendre cette expression d'« en avant de soi » à partir de l'entente courante du temps. Si bien que dans une société moderne complexe, massifiée et étroitement structurée, « on ne peut plus considérer que le mal est une petite affaire personnelle et privée, comme si les humiliations et les misères dues à un ordre injuste, échappaient à toute recherche de responsabilité ontique »[36]. Elle a identifié 14 besoins fondamentaux. Les hommes ont en partage de pouvoir interroger leur être. Cest en effet à partir du Surhomme que se fait lentrée dans la pensée nietzschéenne, tous les autres thèmes (morale, art, religion, ) devant être compris à partir de cette notion. Aristote cherche ce qui distingue l'homme de l'animal. », qui était redevenue problématique depuis l’évolutionnisme de Darwin, semble se vider de tout contenu au contact de la génétique et de la sociobiologie. Sur quoi repose ce modèle juridique de l’humanisme ? Il résulte que dans l'« être » de l'homme coexistent deux principes opposés, le corps la partie animale et l'esprit, la raison avec la sensibilité, créant entre ces deux principes, l'occasion de multiples conflits que la tradition s'est efforcée de résoudre sans y parvenir absolument[5]. Conception de l’être humaine selon Hobbes Thomas Hobbes est né en 1588 et décédé en 1679, à l’âge vénérable de 91 ans. Ce à quoi le Dasein est toutefois de prime abord ouvert, ce n'est pas la réalité sensible, mais la signification qu'elle revêt pour lui[63]. Comme système des normes du vivre ensemble, l'éthique vient compléter la morale individuelle. Les Grecs n'ont même pas de mot pour exprimer ce concept d'« être humain » qui est toujours « relatif à.. ». Kant, de son côté, met en lieu et place de Dieu, l'homme au centre de la philosophie parce que seule la réalisation de son humanité, de sa dignité, donne sens au monde[20]. Gadamer écrit « dans sa finitude et son historicité, Dasein n'en est pas moins un « là », un « ici » »[69] mais aussi un « là-bas », un proche et un lointain, comme il est dans sa temporalité, « un présent dans l'instant, un « à-venir » et un « avoir-été », une plénitude de temps et un lieu de rassemblement de tout ce qui est ». D’après les historiens, dans la préhistoire, le genre homo était composé par plusieurs espèces. Descartes consolide philosophiquement la place centrale de l'homme en en faisant le subjectum, une base ferme et subsistante de toute vérité[5]. 27Le concept de « personne », introduit par Cicéron dans la philosophie, est une manière de qualifier les caractéristiques du phénomène humain, à savoir la capacité de jouer un rôle dans la société, la possibilité de prendre des décisions et orienter sa vie en fonction de ses dons et des conditionnements sociaux . Penser l'homme comme « être humain » et non comme être vivant c'est tenter de penser une « altérité » radicale entre l'homme et l'animal[4]. Dans cet écart l'homme s'ouvre à une autre dimension, une dimension qui va prendre de plus en plus d'importance est qui est la conscience de sa propre « existence » de sa finitude et de ses modes fondamentaux d'exister[N 7]. Par ailleurs, l’être humain est la seule espèce à avoir conscience de sa finitude : autrement dit, l’homme sait qu’à un moment donné il finira par mourir. Plus tard l'« humanisme chrétien », animé d'un intérêt nouveau pour l'étude des textes anciens va s'opposer à la scolastique médiévale et prôner un retour aux sources textuelles de l'Antiquité païenne et chrétienne. On doit à Augustin d'Hippone l'idée de l'existence d'une disposition radicalement mauvaise dans l'homme. Aussi serait-ce un non-sens de couper la personne de son … Le concept de race peut-il s'appliquer aux humains ? Les êtres humains jetés dans le monde de la finitude La notion de Surhomme est à la fois la plus connue de Nietzsche mais aussi et surtout la plus complexe. L'« être-au-monde »[61] ou Das In-der-Welt-sein, est un mode d'être dit « existential », fondamental et unitaire du Dasein, qui est attesté par le constat du dévalement (immersion dans le monde du Dasein). Afin de posséder des propriétés dites personnelles, il est requis que le sujet soit déjà une personne. On aura une accentuation de ce pessimisme quant à la nature humaine, au XVIe siècle et XVIIe siècle avec la réforme protestante et plus particulièrement avec le calvinisme. Beaucoup d'autres attributs ou capacités ont été successivement mis en avant, comme le travail, l'art, la liberté, la conscience de soi et la conscience de la mort, le narcissisme, la culpabilité, le vécu corporel, le conatus, l'être-avec, la responsabilité. Comme première réponse, l'homme biblique ou théologique fait l'objet de nombreuses approches qui toutes font référence à Dieu et à la possible ressemblance de l'homme avec lui. Une conception de l'homme Patrick Juignet, Psychisme, 2011. »[55]. Or ce déplacement qui correspond à l'approche existentielle de la question met en évidence la variabilité de notre nature[26]. De cette variabilité Montaigne tire la conclusion que tout humain « porte en lui la forme entière de l'humaine condition »[30]. Dans cette perspective la question de la dignité de l'homme que la pensée humaniste engageait au tournant de la Renaissance ne faisait que reprendre en le renforçant un vieil idéal de perfection humaine que l'Antiquité avait déjà connu. C'est ce développement de la problématique du sujet que Kant qualifie de « révolution copernicienne ». e concept de développement est polysémique, il évoque plusieurs dimensions à la fois théoriques et même idéologiques. Dans la phénoménologie contemporaine la notion de « finitude » a pris une place considérable. Le point de départ des existentialistes est la subjectivité de l’individu engagé dans l’expérience vécue, l’être humain dans le monde. (animal politique, animal doué de langage, capable de distinguer le juste de l'injuste)[25]. Ouvert aux choses, mais aussi aux autres, le premier élément de constitution de l'exister humain, dans Être et Temps, est l'« être-accordé »[64]. », celui qui inspire la crainte dans le chœur d'Antigone et celui qui est l'éthos anthropos daimon, pour Héraclite écrit Françoise Dastur[9]. Martin Heidegger élabore le concept polysémique et fondamental de « Dasein » pour appréhender thématiquement ce que nous sommes nous-mêmes véritablement, à chaque fois, dans toutes les situations de ce qu'il appelle « vie facticielle », ou vie courante de l'être humain. L'homme pris en lui-même (en son genre), n'est qu'un étant parmi les autres : ce qui l'institue comme « être-humain » (comme Dasein), est le saisissement, à chaque instant, de son être par la possibilité de sa propre mort, saisissement qui l'arrache à sa condition animale pour en faire un étranger à l'ensemble de l'étant, écrit Jean-François Marquet[79]. C’est donc à travers son rapport à une loi qu’il découvre comme étant sa propre loi que l’homme se définit comme sujet, libre par rapport à toute détermination hétéronome. Sur l’Idée (avec une majuscule) d’un sujet conscient et volontaire, donc responsable, Idée qui n’a pas besoin d’être reconnue comme effectivement réelle pour se constituer comme « horizon de sens » : ce qui est humain dans l’homme, ce n’est pas une nature objectivement donnée, mais la faculté de se plier à une obligation qui ne s’explique pas par une contrainte extérieure parce qu’elle procède d’une autorégulation. Si avec ce double principe on définit l'« humanité de l'homme » et qu'en elle réside son essence, il reste à se demander, à partir de quoi se détermine cette essence spécifique. La parole va être considérée comme l'« élément », le propre de l'« habiter » de l'homme, et le langage sa « maison ». Dans cet esprit, le questionnement porte sur sa nature intime, plutôt animal ou plutôt proche d'une nature divine, libre ou étroitement conditionné par son milieu, l'être humain, dans la diversité de ses figures historiques, capable du meilleur comme du pire fascine depuis l'origine la pensée philosophique occidentale. L'idée de contenu qu'impliquait les notions de conscience et d'âme ainsi que la catégorie de la substance qu'imposait la permanence du sujet sont remplacées, avec le Dasein, … Chez Kant, la liberté comme spontanéité devient la définition même de la pensée et de la compréhension de l'homme. Avec la représentation se met en place les conditions d'objectivation de tout étant jusque et y compris l'objectivation du sujet par lui-même. C'est ainsi qu'a été abordée la spécificité de l'homme soit au sein du règne animal à travers une enquête qui vise à déterminer le « propre de l'espèce humaine » soit en en recensant les propriétés insignes au sein de l'étant pour définir les principaux traits de la condition humaine[26]. La question de la « représentation » est sous-jacente à la définition du sujet. Tout ce qui, livré d'heure par heure à l'homme par les moyens d'information dont il dispose aujourd'hui, le surprend, l'excite et fait courir son imagination [...].» Comme cette lumière artificielle qui nous coupe de l'univers en masquant le ciel étoilé, le flot d'images artificielles du monde, avec lesquels nos appareils nous submergent, déracine l'humanité. Peu de choses, à commencer par la reproduction, ne peuvent être accomplies par un être humain agissant seul. Kant dans la Critique de la Raison pure, son œuvre majeure, renverse le rapport classique sujet/objet : c’est désormais le sujet qui est au centre de la connaissance. Ils recouvrent tous les aspects de la vie de l’être humain… De plus, considérée sous le rapport de la fragilité de notre condition, éphémère et changeante, à notre opacité, la finitude s'oppose à l'immuable ainsi qu'à la transparence. S'interroger sur l'essence de l'homme, revient à questionner sur ce qui lui est essentiel, ce qui sans quoi l'homme perdrait philosophiquement en partie ou en totalité son humanité. L'idée de contenu qu'impliquait les notions de conscience et d'âme ainsi que la catégorie de la substance qu'imposait la permanence du sujet sont remplacées, avec le Dasein, par un « être privé de substance » qui ne possède pas les qualités classiques ; ses déterminations propres sont appelées des « existentiaux », c'est-à-dire, des modes d'être[54] qui correspondent à diverses figures de l'existence. « Le nouvel humanisme, l’humanisme délivré des pièges de la métaphysique, c’est donc « l’humanisme juridique » (L. Ferry et A. Renaut, Des droits de l’homme à l’idée républicaine), un humanisme ayant censément évacué toute référence à la nature, et donc aussi à travers celle-ci à une nature humaine, et lui ayant substitué la considération des valeurs propres à une pensée pure du droit. Le Dasein porte son « espace » et son « temps » avec lui. Chaque être humain a une unité, une cohésion, et il est pourvu d'une homéostasie. Son développement original s’est produit dans le continent africain. C'est la « disposition », (en gros notre humeur) et non l'intellect, qui nous ouvre primairement le monde. L'« être-humain » que découvre l'analyse phénoménologique n'existe pas d'abord isolément, à la façon du sujet cartésien, pour entrer ensuite en relation avec quelque chose comme un monde, mais se rapporte d'emblée au monde qui est le sien[60]. Carl Gustav Jung, le célèbre chercheur et psychanalyste Suisse, disciple pendant un temps de Sigmund Freud, a créé le concept de processus d’individuation en partant de la structure psychique de l’être humain. Le concept d'essence (du latin essentia, du verbe esse, être, parent du grec ousia) désigne en métaphysique une distinction de l'être. La tonalité ou Stimmung est la manifestation du fait qu'en tant que Dasein, l'être humain est toujours déjà d'avance « un être-en-commun »[65], « ce qui rend caduques à la fois toute la psychologie subjectiviste des sentiments, et toute la pseudo métaphysique ou pseudo morale du rapport à autrui ». Contrairement aux traditionnels réformateurs politiques et moraux, Nietzsche ne souhaite donc guère changer la nature humaine de fond en comble, mais la retrouver sous le masque complaisant de la moralité (§6). Cette notion de dignité humaine a été mobilisée dans une époque récente pour faire face aux dérapages possibles des sciences et de la médecine, s'agissant notamment d'embryons produits en vue de .. et à la production d'êtres génétiquement semblables (interdiction du clonage). Déjà, en leur temps, au XIXe siècle, comme le signale Françoise Dastur pour Paul Yorck von WartenburgPaul Yorck von Wartenburg, philosophe allemand et Dilthey, les hommes avaient perdu ce caractère vivant, cette Lebendigkeit , cette capacité de vivre par eux-mêmes, ils étaient devenus des hommes sans histoire (geschichtlos) dans la mesure où leur vie se trouvaient être dominée par le « mécanisme », car « le propre du « mécanisme », qui accompagne la technique c'est d'expliquer toute vie, y compris la vie psychique, en partant d'éléments isolés et non pas de la cohésion du sens du vécu »[45]. Enfin en détruisant la liaison entre le sujet et ses actes, la technique aurait même entraîné le déchirement le plus grave de l’histoire du sujet[37]. Si l'influence de l'école s'avère insuffisante le système technicien comporte des agents d'adaptation permanents (la formation continue, la publicité, la propagande qui tous visent à adapter l'homme à son univers technique, en perpétuelle évolution). À partir de Descartes on commence à distinguer deux grands courants dans l'approche de l'« être humain », le courant cartésien qui s'inscrit dans la tradition de l'homme rationnel et un courant existentiel attaché au conditions historiques et personnelles du vécu, dont l'origine peut être trouvée chez Saint Augustin et Luther. Cette question ne cesse d'être vécue si bien que l'on pourrait définir son être comme pur rapport d'être à cet être. L'animal « a » l'être, mais n'est pas « à être », parce qu'il est toujours, déjà, parfait en lui-même. À partir du XVe siècle, la Scolastique est remise en cause par l'humanisme puis, au XVIe siècle par la Réforme : la Scolastique sera accusée d'avoir ruiné la doctrine chrétienne en établissant la prépondérance de la philosophie antique. Sur l’Idée (avec une majuscule) d’un sujet conscient et volontaire, donc responsable, Idée qui n’a pas besoin d’être reconnue comme effectivement réelle pour se constituer comme « horizon de sens » : ce qui est humain dans l’homme, ce n’est pas une nature objectivement donnée, mais la faculté de se plier à une obligation qui ne s’explique pas par une contrainte extérieure parce qu’elle procède d’une autorégulation. Tous les humanismes tendent à promouvoir l'homme, à souligner sa dignité particulière au milieu de tout ce qui existe. Depuis Descartes, être sujet c'est être présent à soi, dans une certaine permanence ou stabilité[38]. L'expression Das Wesen des Menchen apparaissant à plusieurs reprises dans le cours de la Lettre, plutôt que d'être traduite par essence de l'homme, comme le fait encore Roger Munier, doit être prise, selon Jean-François Marquet, au sens propre du vieil allemand qui fait signe vers l'« habiter » et le « séjour de l'homme »[77]. « En tant qu'il est en train d'être, (le Dasein) s'en vient toujours déjà jusqu'à soi, c'est-à-dire qu'il est de tout son être à venir ». La question du statut de la personne, si importante pour nous, n'a pour les Grecs de sens que reliée à la famille, à la Cité, et pour les penseurs au Cosmos lui-même. Pour les Romains, à la suite des Grecs, l'humanité de l'homme résidait dans sa culture[N 6], c'est vers cet idéal d'ailleurs que, périodiquement, tous les humanismes historiques successifs se sont retournés rappelle Heidegger dans sa Lettre sur l'Humanisme[28]. En faire la liste est salutaire. Le christianisme rompt avec l'ancienne chaîne de solidarité qu'établissait le stoïcisme en défendant l'idée d'une unité organique entre les humains mais aussi avec l'ensemble de la nature[10]. Penser l'homme dans son existence, c'est d'abord penser celui qui pense et donc plonger dans un cercle que Martin Heidegger nous invite à rompre en demandant à l'être que nous sommes, qui comprend l'être, de s'auto-interpréter lui-même[49],[50]. Gunther Anders est le philosophe qui dans le monde contemporain a mis le plus l'accent sur le décalage entre l'acte et le sentiment que l'on en a. « Chaque être humain est en mouvement dans un monde également en perpétuel mouvement ». De nos jours toutefois l'homme maîtrise de moins en moins les conséquences de ses actes. Dans la lignée de la phénoménologie, la pensée contemporaine procède à un ré-examen approfondi des « a priori », dogmes et préjugés, tels que l'âme, la conscience, la raison, la vie qui dans le cadre de la tradition métaphysique interviennent, sans plus ample examen, dans l'idée que nous nous faisons de l'« être humain ». Le versant éthique de l’humanisme prône la dignité et la valeur de tous les individus humains et rejette les formes d’assujettissement. Leur première vision de l'« être humain » dans son individualité est celle qui est associée à l'idée d'« animal politique »[6]. Or ce n'est pas dans sa spécificité générique ni dans son intellect ou dans sa prétendue ressemblance divine que l'« être humain » puise son caractère insigne et sa dignité, mais dans le rôle qui lui est dévolu dans le déploiement de la vérité de l'« Être ». Interroger l'existence au lieu de l'essence c'est privilégier les questions qui s'attachent « au fait d'être », que l'on soit ceci et non pas cela, autrement dit apporter une réponse à la question du « Qui » de préférence à la question du « Quoi ». Il est indispensable que cette personne contrôle ce sentiment de haine afin d’éviter le crime. L'inquiétude transparaît à travers ce qu'en dit Heidegger[56] : la dignité n'est pas seulement une qualité mais un élément constitutif de l'être de l'homme en raison de sa ressemblance avec Dieu[31] (l'Imago Dei du Moyen Âge cf Fra Angelico Dissemblance et Figuration). Comment, dans ces conditions, dire où la vie s’arrête ?

Qui Sont Les Parent De Gilgamesh, Pierrot Et Colombine Episode 1, Terrain De Tennis Extérieur, Sweet Pizza Valenciennes Menu, Conservatoire Bruxelles Enseignants, Mathieu Bauderlique Jo, Calendrier Septembre 1997,