La République, Platon Ainsi, dire « La fonction du cœur est de pomper le sang » équivaut à dire « Le cœur a été sélectionné naturellement pour pomper le sang ». L'idée de finalité lui semble s'imposer du fait de la régularité des phénomènes naturels. Il développe un argumentaire théologique : c'est par ignorance des causes réelles qui déterminent les phénomènes naturels que les hommes font intervenir une cause finale. La téléologie est donc une idée régulatrice[32], tout comme la liberté dans la seconde Critique. Dès lors la cybernétique se trouverait dans une impasse : le caractère intertraduisible des assertions équivalentes entre les deux systèmes légitime-t-il, par la caution du langage, l’explication téléologique[60]? Le liberté des modernes comparée à celle des anciens, Hannah Arendt (I,4) Par la suite, question de la santé => existe-t-il une Santé en soi -> Canguilhem: Le Normal et le Pathologique. –C. La ligne 5 étaye la démonstration d'Aristote « la cité est la fin de celles-ci (premières communautés), et la nature d'une chose est sa fin », qui affirme ici que la naissance et … Aristote Le changement naturel a une fin, il est orienté. Son finalisme n'est pas intentionnel mais immanent. 1. En effet, l'être suprême est absolument infini or seul un être fini ne se suffit pas à lui-même et doit donc chercher hors de son état initial ce qui serait susceptible de le compléter. Plutôt que comme une erreur de la nature, le monstre est défini par Aristote comme un manquement à la finalité. C ette conception éthiquede la politique qui considère que la fin de l'état est d'assurer le bonheur commun, comme la fin de la vertu est d'assurer le bonheur individuel, est largementpartagée aujourd'hui. Un tel manquement ne définit toutefois un monstre que dans le champ des produits de la nature. On ne passe pas du non-être absolu à l’être, mais de l’être en puissance (virtuel) à l’être en acte (effectif): le gland n’est pas absolume… Il est quasi universellement admis que le finalisme est étranger aux préoccupations scientifiques de notre temps. Platon écrit dans une période troublée, la crise d'Athènes. Le philosophe ne signifie pas par-là que l’art se borne, ni même qu’il réussit à produire des copies de la nature. ». La finalité du traitement est l’objectif principal de l’utilisation de données personnelles. Le principe de finalité est de produire le meilleur et le plus beau. Téléologie et science à l’époque contemporaine, Discussion du finalisme à l'époque moderne, « Il y a davantage de finalité et de beauté dans les œuvres de la nature que dans celles de l’art ». Les notions de matière, de forme : Peut servir à un engagement politique. L'intelligence prit le dessus sur la nécessité, en la persuadant de produire la plupart des choses de la manière la plus parfaite ; la nécessité céda aux sages conseils de l'intelligence ; et c'est ainsi que cet univers fut constitué dans le principe (Platon, Timée, 48 a.) L’imitation est l’effet d’une ruine pour Platon ; elle a la valeur d’une construction pour Aristote. D'abord la position mécaniste, pour laquelle tout s'explique par les causes efficientes ou, si l'on préfère, par les lois aveugles de la nature. J.C.], Livre I, chapitre 2 Ce texte d’Aristote aborde le thème de la nature de l’Homme et de la vie en société. Darwin est souvent considéré comme un précurseur des sciences modernes pour son rejet de la téléologie. Leur combinaison aboutit accidentellement au monde naturel tel que nous le voyons : Les êtres naturels s'expliquent ainsi par le hasard et la nécessité, plus précisément par la naissance aléatoire des formes naturelles et la sélection des seules qui sont viables : Pourtant, Aristote critique ce point de vue aussitôt après l'avoir exposé, et adopte une position finaliste. Au contraire, il postule que les variations du vivant apparaissent comme des « accidents », des pures factualités, se refusant de les expliquer en vue d’un but précis[42]. L'ouvrage fondateur de la psychologie est constitué de trois parties. • Cause matérielle », In, “The notion of a natural end in turn derives from that of an end, which he defines in the ", Michel Puech, « Éthique et esthétique dans le système kantien de la téléologie transcendantale », Colloque. Dans la Métaphysique, en A, 3, 983 a, Aristote distingue quatre causes pour expliquer que tel sujet acquiert telle forme : J. Pour l’avion, c'est identique. Un tel manquement ne définit toutefois un monstre que dans le champ des produits de la nature. Spinoza est qualifié de précurseur par Nietzsche dans sa critique de la téléologie[39]. sans dégoût dans l'étude de chaque espèce animale : en chacune il y a de la nature et de la beauté. En cela, la téléologie s'oppose à la vision mécaniste de l’explication des phénomènes, notamment au sein des sciences du vivant et de la cybernétique. « J'ai donné le nom de sélection naturelle à cette conservation des favorables et à cette élimination des nuisibles », Darwin. complètement de la finalité, et de son opposé, le hasard. (Couverture de la Poétique d'Aristote, Exemplaire de 1733 conservé aux châteaux de Malmaison et Bois-Préau) Imiter est naturel aux hommes et se manifeste dès leur enfance (l’homme diffère des autres animaux en ce qu’il est très apte à l’imitation et c’est au moyen de … Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général. de la vérité qui la rend nécessaire — prend au contraire chez Aristote la valeur d’une démonstration et d’un développement : le déroulement de la représentation tragique tel qu’Aristote l’interprète montre ce que peut la praxis humaine et comment les épisodes qui rythment l’action s’enchaînent rigoureusement (« le système des actes »). Y a-t-il de la finalité dans la nature ? ». Jean Gayon, 2006, « Les biologistes ont-ils besoin du concept de fonction ? Il fut un des disciples de Platon, mais, à partir du moment où Aristote s’éloigne de son maître, il commence à développer sa propre pensée ; et, en bon élève, sa pensée dépasse et donc s’oppose à celle de son maître. Aristote : De la nature au divin. La nature a fait à la base, un être capable de voler. le Timée), car il n'attribue pas la finalité à un Démiurge auteur, ni même organisateur de la nature. Aristote voit la technique comme la preuve de l’intelligence humaine. Si l’on demande qu’elle est la fonction de l’homme ou quelle est sa fin ? nécessaire]. 1 Aristote critique dans les Politiques une explication utilitariste de l’origine de la cité, celle donnée en particulier par Socrate en République, II : ce n’est ni la recherche d’un avantage ni le besoin qui est au principe de la cité ; en effet, l’être humain est « par nature un animal politique ». En tant que doctrine provenant de l'Antiquité gréco-romaine, et que l'on retrouve par exemple chez Aristote, la téléologie vise l'explication des phénomènes par l'intervention d'une cause finale (le telos) : un phénomène A sera expliqué par la nécessité d'une cause finale postérieure B (le telos). L preuve aristotélicienne de la finalité dans la nature. – 322 av. Mathieu Valette, « Intentionnalité du sujet et téléonomie de la langue dans la linguistique cognitive / énonciative », Marie-Claude Lorne, « La naturalisation de l’intentionnalité : approche et critique de la théorie de Fred Dretske » In, Colin S. Pittendrigh, “Adaptation, natural selection, and behavior” in, Geoffrey E.R. Selon Aristote, l’éthique est liée au but ou finalité de la vie humaine. L’immutabilité divine (la Monade) répond donc par un jeu de miroir à la nécessaire équivalence des causes et des effets dans la nature (les monades) par un principe téléologique[28]. Or tout ce qui existe dans la nature n'existe qu'en tant que façon d'être de Dieu, autrement dit mode de la substance absolument infinie. — Dans la discussion de la nature et de la finalité chez Aristote, la philosophie politique notamment est impliquée directement. Dans sa théorie, contrairement à l'option mécaniste, l'humanité n'est pas issue du hasard, mais d'un dessein intelligent à l'œuvre dans l'évolution. La formule célèbre d’Aristote « la nature ne fait rien en vain », telle qu’elle est utilisée dans le traité sur la Locomotion des animaux, invite à reformuler le problème général du finalisme en zoologie et de la conformité à la nature. Ainsi dans la préface du Discours sur l’inégalité, il affirme que la sociabilité n’est pas un principe du droit naturel. Et le troisième…. (i) L'exposé suivant de la théorie d'Aristote est emprunté, en grande partie, Toute la pensée de Rousseau consiste à fonder la morale sur les mouvements de la nature, mouvements corrompus par le développement de la raison et de la société. L’éthique, selon Aristote, en reviens donc à un guide pratique qui doit guider l’homme vers le bonheur…. Ainsi pour Lucrèce, ce n'est pas la fonction qui crée l'organe, mais l'organe qui crée la fonction ; ce n'est pas la vue qui fait que l'on a des yeux, mais les yeux qui permettent la vue : Aux mécanistes, l'explication par les fins paraît donc une faute logique, une inversion de l'effet et de la cause qu'on peut illustrer par cette boutade attribuée à Henry Monnier : « La nature est prévoyante : elle a fait pousser la pomme en Normandie sachant que c'est la région où l'on boit le plus de cidre. La confusion entre les deux niveaux - aussi légitimes l'un que l'autre mais qui doivent être distingués ; voir par exemple la distinction célèbre de Dilthey entre sciences de la nature (explicatives) et sciences de l'esprit (compréhensives) - est à l'origine de bien des errements, entre autres dans le débat sur l'intelligent design, théorie dont la scientificité est douteuse. La théorie étiologique repose ainsi crucialement sur la théorie de l'évolution par sélection naturelle de Darwin. Aristote la finalité dans la Nature En toutes les parties de la Nature il y a des merveilles ; on dit qu'Héraclite, à des visiteurs étrangers qui, l'ayant trouvé se chauffant au feu de sa cuisine, hésitaient à entrer, fit cette remarque : « Entrez, il y a des dieux aussi dans la cuisine. Platon cherche le modèle idéal dans le monde des idées, accéder à ce monde pour s'en inspirer et agir ici bas. Wright caractérise un organe ou fonction biologique (X) et son activité (F) comme fonction si et seulement si[52] : La théorie étiologique a été reformulée comme théorie de l'effet sélectionné par Karen Neander (selected effect[53]) d'après qui la fonction d'un trait est l'effet pour lequel il a été sélectionné. De même, puisque l'ordonnancement des différents éléments naturels présente une apparence « d'art », il suggère l'idée d'un artisan, d'où les vers de Voltaire : Toutefois, Spinoza a critiqué le finalisme au XVIIe s. notamment dans l'appendice à la première partie de l'Éthique, par un argument propre à sa philosophie selon laquelle le monde et l'être suprême ne se distinguent pas : si l'être suprême poursuivait des finalités, alors il ne serait pas suprême. Forme : raison qui réalise ces déterminations À ce propos il énonce dans le Novum : «  La science doit être tirée de la lumière de la nature, elle ne doit pas être retirée de l'obscurité de l'Antiquité. Pourtant cette affirmation remet en cause la place formelle que l’on donne a l’animal. Son finalisme religieux conçoit l'évolution de l'univers comme un mouvement ascendant et convergent de la nature vers Dieu en passant par l'homme. Ce point de vue s'inscrit dans le cadre général du criticisme kantien, et l'on peut lui opposer les objections classiquement faites à ce dernier ; notamment le fait que Kant soit obligé de faire un usage transcendant de l'entendement humain pour nier qu'un tel usage soit possible. Il y a une recherche constante de la performance et de la perfection esthétique. La physique est l’étude des êtres naturels : ceux-ci sont définis, d’une part, comme changeants et, d’autre part, comme possédant en eux-mêmes le principe de leur changement. Dès la fin du XIXe siècle, Eduard Zeller souligne la physique téléologique de Platon[11], comme aussi Léon Robin en 1918[12]. Cependant, la thèse des variations fortuites au sein du vivant rencontra un certain nombre d’objections, notamment dans le célèbre exemple de l’œil dont Darwin fait le commentaire : «  Il semble absurde au possible, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait pu former l'œil avec toutes les inimitables dispositions qui permettent d'ajuster le foyer à diverses distances, d'admettre une quantité variable de lumière et de corriger les aberrations sphériques et chromatiques[43]. Aristote, Les Politiques [environ 325-323 av. Objet de la téléologie (de téléos, « but »), la finalité est un concept majeur de la philosophie d’Aristote qui en observe la manifestation dans l’étude des êtres vivants. Le finalisme repose sur l'idée qu'il existerait une volonté comparable à celle de l'homme ayant organisé toutes choses dans la nature pour son utilité. Ainsi la graine devient arbre. Plutôt que comme une erreur de la nature, le monstre est défini par Aristote comme un manquement à la finalité. On ne peut donc parler d’Homme et d’humanité indépendamment d’une société politique. De même dans la nature, où l'intelligence peut distinguer entre les coïncidences fortuites et les phénomènes qui se produisent systématiquement : Le finalisme d'Aristote est une application de sa théorie des quatre causes de la substance : Pour lui, il n'y a pas lieu d'opposer causes efficientes et cause finale : celles-là sont subordonnées à celle-ci, comme des moyens mis en œuvre pour arriver à un but. Loin de soutenir que la finalité règne sans partage, Aristote affirme que la nature réalise toujours le meilleur, mais dans la mesure où cela lui est possible. En toutes les parties de la Nature il y a des merveilles ; on dit qu'Héraclite, à des visiteurs étrangers qui, l'ayant trouvé se chauffant au feu de sa cuisine, hésitaient à entrer, fit cette remarque : « Entrez, il y a des dieux aussi dans la cuisine. Pour conserver la logique et le sens de l’assertion traduite, il faut que les deux expressions soient intersubstituables (salva veritate), c’est-à-dire que deux théories équivalentes doivent admettre les mêmes conséquences observables. Téléonomie vient du grec ancien τέλος (telos), « fin, but », et de νόμος (nomos), « loi ». Il s'agit donc d'une finalité immanente à la nature, laquelle œuvre ainsi à sa propre conservation. ARISTOTE I. Genèse de la Cité (polis) et constitution du politique Aristote était certes un naturaliste, mais « il n’a jamais été un positiviste[16] ; il s’oppose à la conception mécaniste du monde proposée par Démocrite et à la conception purement mathématique des cieux suggérée par Eudoxe de Cnide[17]. 1 Aristote critique dans les Politiques une explication utilitariste de l’origine de la cité, celle donnée en particulier par Socrate en République, II : ce n’est ni la recherche d’un avantage ni le besoin qui est au principe de la cité ; en effet, l’être humain est « par nature un animal politique ». On ne sait pas ce qu'il en est en soi, du point de vue de la réalité nouménale. le Timée), car il n'attribue pas la finalité à un Démiurge auteur, ni même organisateur de la nature. En raison du principe de l'antériorité (au moins logique, sinon chronologique) de la cause par rapport à ses effets, la question des causes finales à l'œuvre dans la nature touche de près à celle de l'existence de Dieu ; c'est pourquoi elle est si débattue. Le changement chez Aristote désigne :…. « Les variations seules ne permettent pas d'expliquer comment il y a eu ce perfectionnement admirable » Darwin. – C. ) « L’art, affirme Aristote, ou bien exécute ce que la nature est impuissante à effectuer, ou bien il l’imite » (Physique). Le finalisme s'oppose au mécanisme. Première dans l'intention : la structure de l'œil et son adéquation à la nature de la lumière supposent une intention ordonnatrice, et donc une Pensée préalable (finalisme), car ce n'est qu'en tant que conçue que la fin peut être une cause antérieure à ses effets. ». Elle a pour objet principal l'étude des interactions entre « systèmes gouvernants » (ou systèmes de contrôle) et « systèmes gouvernés » (ou systèmes opérationnels), selon un principe téléologique de régulation, de rétroaction, c’est-à-dire d’une modification autoproduite pour atteindre un objectif[58]. Naissance ou devenir (genèse) : union d’une forme avec un être capable de la recevoir ; être…. Certes la nature « désire » réaliser le meilleur, mais très souvent Aristote rajoute une formule du genre … 3. La finalité extrinsèque vise à rendre compte de l'adéquation des êtres naturels entre eux. La position d'Aristote est donc en retrait sur celle de Socrate et de Platon (cf. Mais la science n'étant pas le seul mode légitime de connaissance, la question de la finalité est encore débattue sur le plan philosophique. Le principe anthropique repose aussi sur la considération de la finalité extrinsèque, en ce sens que l'apparition de la vie et, plus tard, celle de l'homme, suppose un ajustement fin des constantes universelles. Il a lié étroitement la notion de finalité à la notion de nature, en conce-vant la nature comme le principe interne de mouvement qui dirige les êtres vers leur fin. Ce n'est pas le hasard, mais la finalité qui règne dans les œuvres de la nature, et à un haut degré ; or la finalité qui régit la constitution ou la production d’un être est précisément ce qui donne lieu à la beauté. Lloyd, mais également par l’intervention d’un telos. «  Le monde est le résultat de l'action combinée de la nécessité et de l'intelligence. Perspective philosophique », Comptes Rendus Palevol, vol. Le terme fut par ailleurs inventé en 1728 par Christian von Wolff, disciple de Leibniz, dans sa Philosophia rationalis sive Logica[8]. À la doctrine des Idées du vieux Platon, il oppose sa théorie de la détermination de la matière au moyen de la forme : cette détermination formelle agit de l’intérieur, se déployant à partir de la matière comme à partir d’un germe. si un individu malade demande une médication, c’est le concept de santé qui cause son acte). Ainsi il développe dans sa Physique une théorie proprement naturaliste de la formation des choses : «  D'ailleurs il serait absurde de croire que les choses [de la nature] se produisent sans but, parce qu'on ne verrait pas le moteur délibérer son action[22]. Donc le bon fonctionnement commun des engrenages A et B suppose la pensée d'un horloger. L'école d'Athènes, Raphaël. En toutes les parties de la Nature il y a des merveilles ; on dit qu'Héraclite, à des visiteurs étrangers qui, l'ayant trouvé se chauffant au feu de sa cuisine, hésitaient à entrer, fit cette remarque : « Entrez, il y a des dieux aussi dans la cuisine. Le vivant, modèle de la physique aristotélicienne Le monde étant composé d’une infinité d’éléments, la seule fin possible de tout ce qui se produit doit être Dieu lui-même. Il remarque que Platon tente d’établir la nécessité de réalisation du Bien dans l’univers, en partie grâce à un ordre mathématique – comme cela fut souvent formulé dans les interprétations antérieures à celle de Geoffrey E.R. ». Matière : sujet indéterminé et virtuel de toutes les déterminations L'influence de ce que Heidegger considérait être le livre fondamental de la philosophie occidentale1,2 est con… Ainsi, la fin ultime de l’homme, ce qui constitue son essence spécifique, est l’activité rationnelle. La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première).Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général. Dans le second chapitre, Aristote définit l'âme et l'étude des comportements, de la connaissance sensible, de la faculté du désir, les comportements de l'ordre de la sensibilité, etc. Lloyd, « Plato as a natural scientist », in, Jacques Bouveresse, « Cours 22. “For new discoveries must be sought from the light of nature, not fetched back out of the darkness of antiquity.”, Francis Bacon. Le problème du finalisme et du déterminisme se pose dès l'Antiquité, dans les mêmes termes à peu près où il se pose encore aujourd'hui. Il remplace par exemple la cause finale lamarckienne par la notion de « fonction », qui n'est cependant pas exempte de téléologie, la fonction étant tournée vers un but (e.g. Bacon réussit en partie son projet, modifiant la démarche scientifique postérieure et notamment de ses contemporains comme Harvey qui, se détachant peu à peu de la causa finalis, demeura aristotélicien malgré l’influence grandissante du baconisme et de l’empirisme[34]. En termes nietzschéens, nous dirons que l’esthétique platonicienne…. De plus Aristote rejette la théorie platonicienne de la création démiurgique du monde[21] (c'est-à-dire d'un créateur utilisant des formes éternelles pour modèle). La nature a fait à la base, un être capable de voler. Toutes les branches de la biologie attribuent des fonctions à leurs objets d'étude. Le monde d’Aristote est hiérarchique. Au XXe siècle[13] l’interprétation téléologique du Timée est aussi proposée par Geoffrey E.R. Il s’oppose notamment à Lamarck et sa Philosophie zoologique : Darwin ne postule plus un quelconque effort dans l’idée d’évolution, lui enlevant toute force cachée qui lui donnerait un sens nécessaire. Avec Aristote, la philosophie se définit d’abord comme science de la nature : elle s’identifie avec la physique (phusis de phuein : pousser, croître). Ainsi, la sélection naturelle (surtout complétée par les acquis de la génétique) décrit et explique au niveau scientifique le processus d'évolution. À l’inverse, la cause efficiente tend parfois à la complexité inutile, alors que l’intervention d’un telos dans le raisonnement apparaitrait plus simple et naturel[26]. Dès lors, les individus sont entrainés dans une téléologie projetée, réfléchie[31] : elle permet d’organiser la nature, de reconnaitre un ordre parmi les phénomènes comme s’ils étaient régis par de vraies relations de buts et de moyens. alors que Aristote nous indique qu'il faut observer la réalité et à partir de là dégager un idéal. Tout se peut expliquer par les efficientes et par les finales ; mais ce qui touche les substances raisonnables s’explique plus naturellement par la considération des fins, comme ce qui regarde les autres substances s’explique mieux par les efficientes[25]. Il fonde cette affirmation sur le principe de cosmologie. Dans son œuvre, la cause finale change de sens : un phénomène sera causé par un telos prenant la forme d’un concept[29] (e.g. Le scientifique et philosophe anglais Francis Bacon est un des premiers à remettre véritablement en question la téléologie d’un point de vue épistémologique. Ainsi dans la préface du Discours sur l’inégalité, il affirme que la sociabilité n’est pas un principe du droit naturel. Donc, le finalisme est incompatible avec le panthéisme : si le fonctionnement et le développement de l'univers s'expliquent par une pensée suprême recherchant des effets, il faut qu'elle soit transcendante (et non immanente) à celui-ci, visant des fins pour l'univers et non pour elle-même. C'est à partir de l'œuvre de Platon que la pensée d'Aristote peut être comprise. nombre de citoyens. En effet, leur répétition suppose un ordre des natures, tandis que le hasard ne produit que des coïncidences fortuites : le hasard peut faire tomber un dé plusieurs fois successivement sur le six, mais si ce chiffre sort systématiquement, on en conclura nécessairement que le dé est pipé, c'est-à-dire « étudié pour » aboutir à ce résultat. à propos de : D’Aristote à Darwin et retour. Or ce raisonnement revient à poser des bornes à l’essence du monde et à celle de Dieu : la téléologie est donc rejetée[36]. Aristote – Traité sur les parties de animaux, livre I,645a L'engrenage B est présent à sa pensée pendant qu'il fabrique le A, comme cause finale de la forme de ce dernier. Aristote nous répondrai : La nature de l’homme est de poursuivre cette fin parfaite, le souverain bien, et de parvenir au bonheur. La mort de Socrate va le dissuader…. Aristote commence avant tout par nous exposer l’origine de la cité…. Très forte instabilité politique au moment où il vit. On retrouve cet argumentaire dans Les Principes de la philosophie de Descartes : « Nous ne nous arrêterons pas aussi à examiner les fins que Dieu s’est proposées en créant le monde, et nous rejetterons entièrement de notre philosophie la recherche des causes finales ; car nous ne devons pas tant présumer de nous-mêmes, que de croire que Dieu nous ait voulu faire part de ses conseils : mais, le considérant comme l’auteur de toutes choses, nous tâcherons seulement de trouver par la faculté de raisonner qu’il a mise en nous, comment celles que nous apercevons par l’entremise de nos sens ont pu être produites[37] [...]. Pour Aristote, le bonheur se trouve dans l’activité rationnelle. La cybernétique[57] est la science constituée par l'ensemble des théories sur les processus de commande et de communication et leur régulation chez l'être vivant, dans les machines et dans les systèmes sociologiques et économiques. La finalité intrinsèque est en rapport avec l'organisation interne des êtres vivants, organisation qui leur permet de persister dans l'être et d'agir par un concours ordonné de causalités intérieures. La science ne recherche pas les causes finales. Considérer des causes finales dans la nature serait donc admettre l’imperfection de Dieu : le panthéisme transcendantal étant incompatible avec la théorie du finalisme immanent, Spinoza rejette ce dernier[40]. Peut-on se contenter de De même on trouve des cas d’organes changeants de fonction (shifting functions problem), comme le plumage des oiseaux qui servait à l’origine à l’isolation thermique, tandis que sa fonction pour le vol est plus récente : quelle est donc la fonction propre du plumage ? ». Fortement influencé par ce dernier, il fonda une école qui reprit et approfondit de nombreux concepts leibniziens (monadologie, optimisme, distinction de la perception et de l'appétition, morale de la perfection…). Est-ce que cette finalité suffit pour définir nos obligations et responsabilités morales ? Ainsi, l'humanité disposerait d'un début et d'une fin bien définie. Beauté et finalité règnent dans la nature - ARISTOTE À vrai dire, certains des êtres vivants n'offrent pas un aspect agréable ; pourtant la Nature qui les a produits avec art procure des plaisirs inexprimables à ceux qui, lorsqu'ils les contemplent, peuvent connaître les causes et qui sont philosophes de race. => argument ontologique d'Aristote sur la nature du bien => la question du bien et du bonheur est à découvrir dans l'ordre de l'agir humain proprement dit, et non pas dans l'ordre des Idées. Tant en physique, métaphysique, ou logique, qu'en morale et en politique, il r [] Lire la suite En effet, le monolithe noir présent tout au long du film est une signification transcendante et symbolise plus précisément l'existence d'un Dieu qui déciderait de l'évolution humaine de son début jusqu'à sa fin.

Ahmed Sylla Insta, Comment Savoir Si Une Femme Est Satisfaite Au Lit, Le Sourire D'une Femme Est Sa Plus Belle Arme, Grand Sphinx De La Vigne Est Il Dangereux, à La Recherche Blog Parfum, Contact Tracing En Français, Doctolib Dermatologue Gradignan, Chanson De La Bête, Apocalypse Chapitre 13 Verset 17, Stratégies D'adaptation Au Stress,