Le Stamp Act imposant un timbre fiscal sur les documents légaux, les journaux, les brochures, les almanachs, les cartes à jouer et les dés était voté sans opposition notable au Parlement et ratifié par la Couronne le 22 mars 1765. Le protestantisme devient alors synonyme de liberté. Thème : Rosalie par SiloCreativo. Trop tard, hélas. L’élément le plus évident dans les écrits de la période révolutionnaire est l’héritage de l’Antiquité classique. Dès lors, les Américains protestants tentèrent de se défendre contre les tentatives hégémoniques de l’Angleterre, affirmant que la liberté de conscience devait être absolue. Ils se heurtent à l’opposition des whigsfavorables à la liberté de commerce. Bah oui, quitte à chercher la liberté, autant aller jusqu’au bout ! Cependant, si les idées apportées par cette effervescence semblent novatrices et révolutionnaires, elles découlent en réalité d’idéologies prônées par la Révolution américaine qui est antérieure à la Révolution française. D’autres encore s… Soucieux de réduire la dette publique, dont l’augmentation était attribuée à la guerre coloniale, les serviteurs de la Couronne songeaient à lutter contre la contrebande endémique. Vaste sujet donc, mais ô combien passionnant! Historie des idées politiques aux Temps modernes et contemporains, Chapitre 6, les idées politiques de la Révolution américaine, presses Universitaires de France, 2013, 43 p. Lauric Henneton. En effet, les pensées politiques, sociales et religieuses des premiers colons américains du XVIIe siècle ont atteint les oreilles des révolutionnaires américains du siècle suivant. La révolution américaine est une période de changements politiques importants qui aboutit à la naissance des États-Unis à la fin du XVIII siècle. 3 C’est à Locke que l’Amérique emprunte l’idée de révolution légitime, tandis que la Couronne britannique convoque et nourrit sa légitimité de la loyauté postulée de ses sujets d’outre-Atlantique. Les colonies protestèrent contre des taxes non consenties : pas d’imposition sans représentation selon la formule fameuse de James Otis. F. Adoption de la déclaration d’Indépendance américaine. Ces deux formulations impliquent une approche différente de cette période décisive qui aboutit à la naissance de la première république américaine. C. Adoption de la Sugar Act. Sir Edward Coke, jurisconsulte anglais avocat de la couronne qui fut également procureur général, président de la cour des plaids communs et 1er juge du Banc du roi (1613),  est ainsi cité à maintes reprises dans les pamphlets et déclarations publiques. L’assemblée de Virginie fut la première à remettre en question le Stamp Act en mai tandis que l’émeute triomphait à Boston en août, la maison du gouverneur étant saccagée. Pourtant, la tension retombait et le commerce reprit entre la Grande-Bretagne et l’Amérique. N'hésitez pas! Le mercantilisme conduit é… Au cours du xviT siècle, la Grande-Bretagne imposa des lois limitant le commerc: des colonies américaines avec d’autres jays, ce qui n’eut d’autre effet que de f… Une attention particulière est notamment accordée aux théoriciens de la common law. Bon maintenant que l’on sait quels sont les sources sur lesquelles se sont penchés les colons indépendantistes, reste à savoir quelles idées attirèrent précisément leur attention ! Outre-Atlantique le rejet fut unanime : « ce simple geste aura suffi pour que la Grande-Bretagne perde l’affection de toutes ses colonies » note un juriste new-yorkais loyaliste. La métropole faisait tout pour empêcher le développement économique des colonies qui devaient rester le débouché des produits de l’industrie anglaise. Philippe Nemo, Histoire des idées politiques aux Temps modernes et contemporains, Chapitre 6, les idées politiques de la Révolution américaine, Presses Universitaires de France, 2013. -Collège Madame de Staël – Histoire 2019-2020 – 2e Année 1 La révolution américaine Sommaire: I) Introduction II) La révolution américaine, version 1 a. Les 13 colonies anglaises (origine, caractéristiques) b. Le site Documents d’histoire et de géographie permet de travailler la compétence 2 du programme de formation en histoire et éducation à la citoyenneté : interpréter les réalités sociales à l’aide de la méthode historique. Il est bon d'éliminer auparavant plusieurs interprétations trop simplistes. Bernard Bailyn, Les origines idéologiques de la Révolution américaine, Editions Belin, 2010. Noté /5. La Compagnie obtenait ainsi le monopole du thé fixant le prix et imposant ses dépositaires. Cependant, l’égalité et la liberté universelle (politique, économique et religieuse) prônées par les révolutionnaires furent sujettes à de nombreuses railleries de la part des Tories (partie s’opposant aux Whigs sur le sol britannique), considérant que l’esclavage, alors très présent sur le sol américain, décrédibilisait leur combat ardent pour la liberté. Tout colon éduqué connaissait en effet les classiques de l’Antiquité, comme l’affirme Charles F. Mullett : « Il fallait être un pamphlétaire bien obscur pour ne pas être capable de convoquer au moins une analogie classique ou une maxime ancienne ». Le même jour le massacre de King Street ensanglantait Boston : pris à partie par la foule les soldats tirent, tuant cinq personnes. D’autres événements peuvent être mentionnés afin d’illustrer mes propos tels que l’ordonnancement, notamment en Virginie, du boycott des produits anglais, ou encore de l’envoi d’une pétition au roi le 30 mai 1765…. • En 1787, une Constitution fédérale est adoptée à Philadelphie. En effet, d’après les révolutionnaires, l’Etat ne peut ni imposer une croyance du monde ni intervenir dans la vie religieuse, comme le montre les paroles de James Madison: « Le gouvernement n’a pas l’ombre d’un droit de se mêler de religion. En 1763 la paix de Paris donnait à la Grande-Bretagne un empire considérable en Amérique du Nord mais entraîna un profond « malaise » entre Anglais et Américains. Cet acte d’impérialisme anglais suscita donc une vive opposition de la part des Américains, refusant catégoriquement que leur église traditionnelle soit mise au banc par une église historiquement étrangère. Charles F. Mullett, Classical influences on the American Revolution, vol.35, n°2, 1939, pp.92-104. À l’image de Benjamin Franklin au nom prédestiné, les Américains se sentaient tous des cadets et des bourgeois par rapport à l’Angleterre aristocratique. La montée en puissance du régime d’assemblées s’opérait aux dépens de l’exécutif. La majorité d’entre s’accordent à reconnaître les torts causés aux Américains par la Grande-Bretagne, mais croient qu’il est possible de trouver un terrain d’entente avec l’Empire. Les causes de la Révolution américaine » Pour ce faire, il doit se mettre dans la peau d’un colon et rédiger une pétition à l’intention du roi d’Angleterre. Spécialiste de l'histoire coloniale des États-Unis et de la révolution américaine, il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur ces sujets. A ce sujet, Samuel Williams écrivait dans ses Discourses on the Love of Our Country (1775) : « (…) l’amélioration graduelle de l’esprit humain qui a eu lieu depuis, a conduit ces colonies vers ce principe véritablement juste et catholique, la tolérance universelle et la liberté de conscience ; si nous n’y sommes pas encore parfaitement parvenus, nous sommes sur le bon chemin ». Par le suffrage censitaire, les 3/4 des hommes pouvaient voter, étaient exclus les plus pauvres, les femmes et les esclaves. Les inégalités sociales paraissaient moins marquées qu’en Europe, les pauvres mieux lotis que dans l'Ancien Monde, Franklin parlant du « règne de l’heureuse médiocrité ». Dès lors, l’idée véhiculée par les aumôniers et les pasteurs, selon laquelle les colons se battent pour la liberté et contre la servitude instaurée par l’Antéchrist papal, gagne en popularité. De plus, de nombreux textes américains du XVIIIe siècle font référence à des procès et aux solutions apportées à l’issu de ces derniers, ainsi qu’aux traités classiques du droit anglais. Il a pris part de manière assez active à la guerre de Sept Ans, toujours au sein de l’a… Ce combat pour la liberté religieuse s’accompagne, en outre, de l’exigence de la neutralité de l’Etat, créant un « mur de séparation » entre les institutions politiques et l’Eglise, selon les propres mots de Jefferson. Partout le corps démocratique était élu par le peuple » (Filippo Mazzei, Recherches historiques…, 1788). La révolution américaine Ce monde de colons venus d'Europe avec l'espoir d'une vie ou d'un monde nouveau n'ont recréé en Amérique que ce qu'ils avaient connu en Europe et avaient fui, les oppressions sociales, politiques ou religieuses. La malédiction de Toutankhamon : un fantasme hollywoodien ou une punition divine ? Pour la plupart des Britanniques, les colonies devaient avant tout servir les intérêts commerciaux de l'Angleterre. Pour cela, demander un compte à admin@liberaux.org. Il plaisait aux révolutionnaires américains d’associer le catholicisme au gouvernement arbitraire et à la tyrannie. Le gouvernement fédéral est une autorité commune aux treize États, qui s'occupe de la défense, de la diplomatie, du commerce extérieur et des finances. Si vous êtes fan de lecture depuis des années, découvrez sans plus tarder toutes nos offres et nos bonnes affaires exceptionnelles pour l'acquisition d'un produit Les Origines Idéologiques De La Révolution Américaine. Les autorités ecclésiastiques britanniques, ayant préféré ne pas accéder à leur requête, lancèrent la construction de leur propre palais épiscopal à Boston afin de montrer aux colons leur mainmise sur la vie religieuse outre-Atlantique. Encerclez l’énoncé qui ne représente pas une cause de la révolution américaine. La religion surimposait son kaléidoscope doctrinal : anglicans, congrégationalistes, presbytériens, luthériens, quakers et baptistes et même des catholiques au Maryland. Ainsi, la volonté d’accéder à la liberté religieuse participa grandement à la Révolution américaine. Engagé dans l’armée britannique, il combat l’armée française avant de devenir officier puis colonel. En dépit de leurs origines distinctes, les Treize Colonies s’étaient dotées d’institutions représentatives : « les divers gouvernements étaient un composé de monarchie, d’aristocratie et de démocratie (…) Les gouverneurs du Connecticut et de Rhode Island étaient élus par le peuple. En août 1768, Bostoniens et New-Yorkais décidèrent de ne plus importer de marchandises britanniques, suivis l’année suivante par les colonies du Sud. Cet événement, apparu en 1789, représente un tournant considérable dans l’Europe Occidentale, rompant de fait avec le modèle de l’Ancien Régime. Evolution du mythe de Narcisse, partie 2 : du Moyen Âge au XXe siècle. À l’instigation de Samuel Adams, les Bostoniens créaient un comité de correspondance et deux textes voyaient le jour : Droits de la Colonie et Atteintes à ces droits et violations, premier catéchisme révolutionnaire. Evolution du mythe de Narcisse, partie 1 : monde gréco-romain, Catherine II de Russie : la croqueuse d'hommes. Ainsi, les colons ont exprimé leur volonté d’indépendance sur la base d’un groupement de textes et d’idées variés qui, bien que formant parfois des incohérences et des contradictions, constituèrent l’état d’esprit général des révolutionnaires. Vers 1760, les Treize colonies comptaient un million et demi d’habitants et trente ans plus tard sur un territoire élargi les États-Unis rassemblaient 3 800 000 habitants dont près de 700 000 esclaves. Nous avons placé dans notre besace un mécontentement paysan, des droits féodaux, une guerre d’indépendance américaine, et les Lumières furent. Quant aux Américains, ils ne sont pas prêts à renoncer à leur autonomie politique locale. Très vite une campagne de boycott se mit en place et les dépositaires démissionnèrent sous la menace. D. Invasion américaine de la province de Québec. La prétention de l’Etat d’imposer une idéologie unique à l’ensemble de la population fut donc bannie par les révolutionnaires. Quelles sont les causes de la Révolution américaine? En effet, la tâche intitulée « Les causes de la Révolution américaine » est basée sur l’analyse et l’interprétation de documents historiques. C’était la base. Pour suivre le site et découvrir de nouvelles histoires, c'est par ici ! Biographie de Bernard Bailyn Bernard Bailyn, né en 1922 à Hartford (Connecticut), professeur émérite l'université Harvard, est spécialiste de l'histoire coloniale des Etats-Unis et de la Révolution américaine. En effet, si la guerre de Sept Ans diabolisa les Français, partisans du papisme, et poussa les colons à sauvegarder leur allégeance à la Couronne anglaise et au protestantisme, le royaume britannique ne tarda pas à être également identifié à la tyrannie et à l’Antéchrist. Ainsi, dans toute manifestation ou écrit des colons, la préoccupation dominante dans l’esprit américain est celle de la lutte pour la liberté. Nous pouvons également citer le philosophe britannique John Locke dont les idées sur la liberté, l’égalité, l’indépendance et la propriété, extraites de son Traité sur le gouvernement civil (1690), inspirèrent grandement les révolutionnaires : « Les hommes étant tous libres, égaux et indépendants dans l’état de nature, nul ne peut être dépossédé de ses biens et assujetti au pouvoir politique d’autrui sans son consentement ». Beaucoup de colons affirment donc, comme le fait John Dickinson dans ses lettres from a Farmer in Pennsylvania (1768), que, puisque les taxes étaient imposées sans leur consentement, les colons américains étaient devenus des « esclaves ». Sa plus petite interférence serait une usurpation flagrante ». Achetez neuf ou d'occasion Cette liste, loin d’être exhaustive, nous donne ainsi à penser que les philosophies modernes et rationalistes ont œuvré à l’indépendance des États-Unis. A WordPress.com Website. A la veille de la révolution, les Américains ont donc compris la nécessité de construire un pays exemplaire, indépendant de toute tutelle étrangère, où chaque homme est libre. Tandis que les rebelles américains se battent pour leur indépendance vis-à-vis la Grande-Bretagne, les loyalistes donnent leur appui à la « mère patrie » pour toutes sortes de raisons. En effet, depuis Jacques II[2] et la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV, le papisme (c’est-à-dire la soumission à l’autorité du pape) est lié dans l’esprit des colons à l’asservissement, à l’absolutisme et au despotisme. Chapitre 6, La nation providentielle : Révolution et indépendance (1754-1800), Flammarion, 2012. En outre, l’œuvre principale de Jean-Jacques Rousseau, intitulée Du contrat social (1762), s’inscrit également dans cette énumération de sources issues des Lumières. Ainsi mis aux côtés de la littérature classique et des philosophies des Lumières, le droit anglais représente une référence importante à la cause indépendantiste américaine. B. Mise en application de la Proclamation Royale. Les gouverneurs représentaient la monarchie. Des représentants de neuf colonies se réunirent à New York en octobre pour énoncer une « subversion des droits et libertés des colons ». Elle constitua également une guerre civile entre sujets britanniques et Américains, ainsi qu'une rébellion contre les autorités coloniales et une insurrection contre le roi d'Angleterre (George III) et le régime monarchique. Alors nous avons parlé des origines de la révolution. L’étude de ces sources montre un vaste panel de littérature sollicitée, dont une large partie provient du patrimoine culturel européen. L’issu de la guerre de Sept ans, permettant à l’Empire britannique de faire disparaitre une bonne partie de l’espace colonial français, représente incontestablement une victoire pour la couronne anglaise et pour les colonies de la Nouvelle-Angleterre. Mais un Acte déclaratoire rappelait la soumission des colonies à la Couronne et au Parlement. Plus important encore, les idées politique des Puritains de la Nouvelle-Angleterre, notamment liées à la théologie du contrat, sont à citer en tant que sources de cette révolution. C'est un des plus grands historiens des États-Unis. Les Lettres d’un fermier de Pennsylvanie (décembre 1767) de John Dickinson sembla résumer tous les griefs des Américains. Le Sugar Act (1763) visait à protéger le sucre des Antilles britanniques de la concurrence déloyale du sucre français ou espagnol. Ceci ne fit qu’exacerber encore davantage la colère des révolutionaires…, L’Acte de Québec et les «Coercive Acts», auxquels viennent s’ajouter les réactions virulentes face à la non-représentation des colons en Angleterre, ont ainsi fait surgir chez les Américains la volonté de s’émanciper de la Couronne anglaise afin d’acquérir une liberté politique et économique. Par conséquent, tous les débats politiques et économiques avaient pour enjeu principal la liberté et l’indépendance. Ajoutons à l’établissement de ce nouvel Etat un bouleversement intellectuel, initié par les idéaux républicains et démocratiques, affirmant des droits  à la liberté, à l’égalité, à la propriété et à la recherche du bonheur. Ces derniers ont largement repris ces idées et les ont développées sous l’influence de quelques prêcheurs et intellectuels. a) L’adoption de l’Acte de Québec. Benjamin Franklin commençait à se demander si la Grande-Bretagne était toujours la « mère patrie » si elle n’était pas devenue « marâtre ». A contrario, le protestantisme apparaît comme le défenseur de la liberté politique et religieuse. Plusieurs d’entre eux se sentent personnellement liés à la Couronne; d’autres craignent que la révolution ne sème le chaos en Amérique. Dès lors, j’ai décidé de m’intéresser aux origines idéologiques de la Révolution de 1776 dont l’ampleur fut telle qu’elle influença les idées culturelles et politiques dans bien de pays sur le sol européen. Ces révolutions fond en effet partie de ces événements qui ont influencés la révolution française de 1789. Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Dans l'enchaînement des Révolutions atlantiques c'est à elle qu'ils se réfèrent. Nous étudierons ainsi dans un … L’Américain est une créature inédite selon Crèvecœur  : « Est Américain celui qui laisse derrière lui ses anciens préjugés et ses mœurs ancestrales pour adopter des manières nouvelles, liées au nouveau mode de vie qu’il a adopté, au nouveau gouvernement auquel il obéit et au nouvel État qu’il occupe ». Plusieurs Américains ont d’ailleurs redouté que ces immigrants d’origines variées altèrent la composition de la société américaine. Elles formèrent alors un nouveau pays, les États-Unis d’Amérique. La Révolution américaine a influencé les autres pays et fait partie des Révolutions atlantiques de la fin du XVIII e et du début du XIX e siècle. Le général Gage écrivait au gouverneur de Boston le 2 février 1774 : « le moment est venu de savoir si les provinces continueront d’être des colonies britanniques ou si elles deviendront des États indépendants et séparés. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Maison & Jardin de Claude Monet – Giverny. Les partisans de la Révolte se qualifièrent de Sons of Liberty. De fait, la Révolution américaine créa une nation sous la forme d’une république fédérale et distincte du peuple britannique, avec des symboles et mythes fondateurs qui lui sont propres. Pour parvenir à cet idéal, il était également nécessaire de s’émanciper du pouvoir britannique. Cependant, il convient également de mentionner le droit et les écrits britanniques en tant qu’autre corpus d’idées tout aussi important dans le déroulement de la Révolution américaine. Il suffit, pour s’en convaincre, de rapprocher deux passages du Second Traité de … Avant les années 1760, ces colonies bénéficiaient d’une grande liberté. Certains proposent même de restreindre l’immigration. Suite à de nombreux incidents tel que celui de la Boston Tea Party, une série de loi appelées les « Coercive Acts » fut établie afin de punir les agitateurs américains. De 1624 à 1732, elle transforme les territoires conquis en treize colonies. Le roi nommait tous les autres. En décembre 1766, l’assemblée de New York refusait d’appliquer le Quartering Act prévoyant le logement des gens de guerre. Les importations de marchandises étrangères comme les exportations de riz ou de tabac devaient transiter par l’Angleterre. Plusieurs traités ont d’ailleurs été conclus pour contrôler l’origine des immigrants. Le premier de … Le secrétaire d’État aux affaires coloniales, Hillsborough adoptait une position de fermeté. L'auteur résume les principales lignes de l'interprétation politique de la Révolution américaine développées dans son étude sur La naissance de la pensée politique américaine. Histoire religieuse des Etats-Unis. Les 13 colonies américaines de la Grande-Bretagne gagnèrent leur indépendance durant la guerre appelée révolution américaine, ou guerre de l’Indépendance américaine (1775-1783). E. Adoption de la Stamp Act. C’est ainsi qu’un grand nombre de protestants exigèrent, en fin d’année 1774, la fin de l’oppression des Eglises majoritaires sur les Eglises minoritaires. À la suite de la guerre de Sept Ans (1756-1763), l’Angleterre s’empare du Canada et de la Louisiane, appartenant jusqu’ici à … La route de la révolution américaine 14 Jan, 2019 En 1818, le père fondateur John Adamsa rappelé que la Révolution américaine avait commencé comme une croyance «dans le cœur et l'esprit du peuple» qui a finalement «éclaté dans la violence ouverte, l'hostilité et la fureur». Les origines idéologiques de la révolution américaine, Bernard Bailyn, Claude Lefort, Belin. Le corps aristocratique était élu par le roi, excepté dans la Nouvelle-Angleterre (…). Si les écrits des dirigeants de la Révolution américaine, exposant leurs théories et présentant leurs opinions sur les polémiques, ont fortement influencé la réalisation de cet événement, nous savons qu’il ne s’agit pas des seules sources et traditions exploitées. Cependant, la volonté de sauvegarder cette liberté va se développer en un désir de liberté absolue chez une grande partie des habitants de la Nouvelle-Angleterre. L'entourage royal et le gouvernement sont alors dominés par les tories qui rêvent d'affermir la domination et la centralisation sur les colonies. Le Currency Act (1764) interdisait d’émettre des billets de banque alors que les colonies souffraient d’une disette d’espèces métalliques. La Révolution américaine représente l’un des trois actes fondateurs des États-Unis en tant que nation indépendante, les deux autres étant les fondations coloniales du XVIIe siècle et la guerre de Sécession qui verra le jour dans la deuxième décennie du XIXe siècle.

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