En 1922, une opération conjointe du British Museum et de l'Université de Pennsylvanie organisa les fouilles du site d'Ur. Objets en terre cuite provenant des résidences et tombes d'époque paléo-babylonienne (v. 2000-1600), British Museum. Les témoignages de la période du Dynastique archaïque III (DA III, c. 2600-2340) indiquent qu'Ur reste une ville importante et opulente approchant alors les 50 hectares et dont les autorités dominent la région environnante après le déclin de l'autre site majeur, Eridu[19]. Cours de Histoire-géographie - La cité d'Ur - Maxicours . Les habitants de la ville pratiquait le commerce,l artisans et produisent beaucoup de blé grâce à l irrigation. Le fils d'un lu était appelé dumu-nita jusqu'à son mariage où … Les archives proviennent cependant essentiellement de lots privés retrouvés dans les résidences, documentant aussi bien les activités que leurs habitants exercent pour le compte du temple que pour leur propre compte, les deux étant difficilement dissociables. Elle mesure environ 64 × 42 mètres, et est entourée comme sa voisine par un mur double comprenant plusieurs chambres allongées. La cité d’Ur est dirigée par un roi comme Ur-Nammu qui a régné de 2112 à 2094 avant J.-C. La stratigraphie de l'un d'entre eux a révélé un niveau de dépôts particuliers, semble-t-il apportés par l'action de l'eau, ce qui a amené Woolley, très marqué par la tradition biblique, à nommer le sondage Flood Pit (« Fosse du Déluge »). - Connu par … Un grand fait militaire de ce roi est la défaite qu'il inflige aux Élamites de Puzur-Inshushinak qui essayaient de s'étendre vers la Mésopotamie et avait sans doute dominé plusieurs villes de la région du Tigre. Ce code de Loi est construit en trois parties : un hommage à la royauté divine, suivi du corpus législatif et un épilogue sur la sagesse du roi. Parmi les plus importantes fêtes d'Ur sont connues la « Grande fête » (ezen-mah) de Nanna, et l'akītum (á-ki-ti), qui se tient deux fois par an lors des équinoxes et voit la statue du dieu Nanna se déplacer dans les environs de la ville vers un temple spécifique où sont accomplis des rituels. Beaucoup sont des inhumations simples, mais il existe des tombes collectives. Ils ont été peu étudiés à part leur important corpus documentant les activités artisanales, ce qui fait que l'administration et l'économie d'Ur à cette époque sont encore mal connues[83]. Un premier groupe a été mis au jour au sud du sanctuaire de Nanna : au-dessus du Mausolée de Shulgi, dans la zone EH et surtout la zone EM où quinze résidences ont été dégagées sur près de 3 000 m2. La ziggurat d'Ur est la mieux conservée de la Mésopotamie méridionale. Vers 1925, Ur est prise par le roi Gungunnum de Larsa, qui n'y bouleverse pas l'administration, laissant notamment Enannatumma et l'administration en place. Les travaux de Nabonide ont également été repérés dans la partie nord-est de la ville, à côté du Port nord. Après la chute de la IIIe dynastie sous les coups des Élamites, la Mésopotamie éclate en plusieurs royaumes, dominés par des dynasties d'origine amorrite[40],[41]. L'organisation de l'espace interne reste en revanche typique des maisons babyloniennes, autour d'un espace central. De façon significative, ce monument est situé à proximité des tombes royales du Dynastique archaïque et d'autres tombes riches juste antérieures à la période d'Ur III qui rappellent par leur aspect celles du Mausolée. Ur est donc, aux côtés de sa voisine Eridu, d'Uruk, de Lagash ou encore Nippur, une des principales villes de la civilisation sumérienne qui se développe au cours du IIIe millénaire et exerce une influence considérable dans tout le Moyen-Orient. Cependant, elle doit composer avec les prétentions d’autres cités, notamment Uruk : vers -2120, le roi d’Uruk Utu-Hegal remporte des succès décisifs et parvient à chasser les Gutis de Basse Mésopotamie, s’assurant une position dominante dans le pays. B- Les lois d’Ur-Nammu (roi d'Ur de 2112 à 2095 avant J.-C.) : Ur-Nammu le puissant guerrier, roi d'Ur, de Sumer et d'Akkad par la puissance du dieu-lune Nanna et par la volonté du dieu-soleil Utu, a établi ses lois … Ses pieds sont une restau ration, mais ceux de son serviteur sont originaux et ont permis de relier l'une à l'autre les scènes des deux registres. Le temple de Ningal semble restauré, ainsi que l'Enunmah. Document 2 : Le roi Ur-Nammu et le dieu-lune Nanna C'est sur les contours de ce dernier que Woolley a voulu reconnaître le tracé de l'enceinte construite par Ur-Nammu, qui la commémora dans plusieurs inscriptions[48]. Il succède à son père Shu-Sîn.Sous son règne, l'empire d'Ur III se morcelle puis s'effondre. C'est probablement à ce dernier (et non à Kurigalzu II comme le pensait Woolley) que l'on doit la restauration de plusieurs des édifices sacrés de la cité, en ruine après leur abandon et peut-être aussi les destructions du temps de Samsu-iluna[91]. Extraits du code de lois d’Ur –Nammu retrouvé gravé sur des tablettes d’argile. Une fois par an, les pasteurs gérant les moutons du temple devaient les amener pour que les administrateurs de l'institution les comptent, vérifiant que le quota des naissances requis avait été respecté. Dans le même esprit, Bérenge: : tient un sceptre qui est à la fois signe : la royauté, bâton de vieillesse et arme c défense. Elle détient une prébende de barbier du grand temple de cette ville qui permet à ses membres d'avoir des terres liées à cette fonction, source de revenus complétée par la prise en charge de domaines militaires ou l'achat de propriétés foncières mises ensuite en location[107]. Une soixantaine de tablettes privées datant de cette époque et de la suivante, celle de la domination achéménide, proviennent des résidences d'Ur[106]. Il est de toute manière évident que l'espace urbanisé n'était pas partout densément bâti, car les villes mésopotamiennes comprenaient des jardins, vergers et champs jusqu'en leur centre. On peut donc en conclure que c'était en l'absence d'un fils éligible à occuper le poste de roi. Ce même roi a peut-être construit deux petits temples sur la terrasse de la ziggurat, mais les relevés archéologiques sont peu clairs. Perle en agate vouée au dieu-lune Nanna/Sîn par le roi Ibbi-Sîn de la troisième dynastie d'Ur (v. 2010 av. Fondateur de la première dynastie de Lagash, Ur-Nanshé reconstruisit le temple de Ningirsu, dieu tutélaire de son royaume. Ces morts d'accompagnement sont attestés pour d'autres civilisations, et symbolisent la soumission extrême à un chef, à moins qu'il ne s'agisse de pratiques sacrificielles dans le cadre du culte du Dieu-Lune. La datation de son règne est très approximative (selon Sallaberger et Schrakamp, il aurait été roi de 2102 à 2085[1]). Le temple de Nanna et Ningal occupe toujours une place majeure. A. Ur : une cité-Etat au cœur d’une riche région D’après le cas d’Ur, pourquoi les premières cités-Etats apparaissent dans la région de la Mésopotamie ? Contre l'idée que le temple principal du dieu soit celui situé au sommet de l'édifice à degrés, il a été proposé que les bâtiments les plus importants du culte se trouvaient à ses pieds dans sa cour. Il devait également s'y trouver des chapelles consacrées à des divinités mineures qui apparaissent dans les textes de culte. La vie économique de la ville reprend, mais semble bien loin du niveau des époques précédentes, notamment parce que le commerce du golfe Persique est désormais inexistant. • Le culte des dieux est rendu par les prêtres dans les temples, souvent en présence du roi. Mais il semblerait que le quartier commercial principal (karūm) soit localisé hors du tell principal. La qualité des briques employées pour les constructions du temps de Sîn-balassu-iqbi est cependant la pire que Woolley dit avoir retrouvée sur ce site, ce qui rend difficile la restitution du plan des édifices de cette époque. Ce dernier peut alors être vu comme leur continuateur en plus monumental. Le roi fait une libation en offrande : il verse un liquide dans un vase duquel jaillissent une palme et deux régimes de dattes (symbole de fertilité et de prospérité. Il. Le souverain fondateur est ainsi connu par des tablettes comme par des inscriptions sur des objets, retrouvés sur place ou sur le site lointain de Mari[21]. Collier en perles de lapis-lazuli, « tombe du roi ». On y a retrouvé de la vaisselle de luxe, des armes finement réalisées (des poignards en or notamment), un char de trait que l'on a pu remonter, des statuettes, des sceaux-cylindres, etc. ki : déterminatif des noms de lieux. Elle est attestée à Ur depuis les temps archaïques et est sans doute originaire de cette cité, à partir de laquelle elle se répand dans les principaux lieux de culte mésopotamiens[78],[79]. Le pouvoir royal contrôle la « guilde » des marchands locaux par le biais d'un fonctionnaire (wakil tamkarim), qui à partir d'un moment semble prendre en charge la collecte d'une part des taxes commerciales pour le compte du palais[89]. Ur est dirigée par une dynastie locale, dont les chefs portent le titre de šakkanakku (ancien haut fonctionnaire du royaume d'Ur III), parfois traduit par « gouverneur ». Quelques résidences privées néo-babyloniennes ont également été dégagées au sud du quartier AH[105]. Les travaux de cette période reprennent en général les plans tracés aux périodes antérieures, mais ils y apportent en plusieurs endroits des modifications[92]. Celui-ci est crédité par la tradition mésopotamienne comme le responsable de la libération de la Basse Mésopotamie de l'emprise des rois Gutis qui s'étaient installés depuis qu'ils avaient renversé la dynastie d'Akkad. Ses habitants ont probablement migré vers le nord, comme l'ont fait ceux d'Uruk que l'on retrouve plus tard à Kish[43]. » Hymne du roi U-Namnu, Extrait d’après une tablette d’argile vers 2100 avt J-C. Texte 2. F. Joannès, « La Babylonie méridionale : continuité, déclin ou rupture ? Les nouveaux maîtres de la cité ne la délaissent pas, puisqu'ils restaurent à leur tour son grand sanctuaire et y effectuent quelques nouveaux aménagements. Sa fille Ennigaldi-Nanna devient grande prêtresse du dieu à Ur, suivant la tradition ancestrale[102]. La période suivante, celle des Dynasties archaïques (DA, c. 2900-2340) est mieux documentée à Ur. Les rues principales qui desservaient ces quartiers (quatre dans EM, une dizaine dans AH) ont été nommées par Woolley d'après les noms de rues d'Oxford (Quiet Street, Old Street, Paternoster Row, Broad Street, etc.). Le premier étage s'élève à 11 mètres, et a été conservé, avec la base du deuxième, qui mesure 36 mètres de long pour 26 de large, et devait s'élever à 6 mètres environ. Ur-Namma est donc selon toute vraisemblance à l'origine du plus ancien texte de lois connu, le Code d'Ur-Namma, ancêtre du Code de Hammurabi. La direction en fut confiée à l'archéologue britannique Leonard Woolley, qui y mena douze campagnes jusqu'en 1934, date à laquelle il fut décidé d'interrompre les opérations pour procéder aux travaux de publication. Sa fonction a été modifiée du fait du déplacement du temple de Ningal sur la terrasse de la ziggurat. Musée du Louvre. Le texte le plus récent retrouvé dans la cité date du règne du macédonien Philippe III Arrhidée (323-316), alors que la domination grecque a succédé à celle des Perses. Les habitations sont de formes et de tailles diverses et ont pu connaître des remaniements, notamment des divisions, au gré d'héritages (chaque fils ayant droit à sa part de la maison avec une plus grande pour l'aîné) ou d'achats. Elle est construite par Ur-Nammu en même temps que les grandes ziggurats d'autres villes saintes sumériennes (Eridu, Uruk, Nippur), couramment considérées comme les premiers édifices de ce type. Plusieurs quartiers résidentiels dégagés dans cette cité sont très importants pour la connaissance des habitats de la Mésopotamie antique, souvent délaissés sur les autres sites. Les interprétations rejetant l'identification de l'Ur mésopotamienne comme la ville d'Abraham reposent notamment sur le fait que les textes bibliques mentionnant les origines du patriarche (la Genèse et le Livre de Josué) sembleraient plutôt localiser les événements en Syrie, bien loin de la Basse Mésopotamie. La première et la plus vaste, située au centre et organisée autour d'une cour centrale, est datée par les inscriptions du règne de Shulgi qui l'aurait fait construire pour son tombeau et son culte funéraire, à moins que ce ne soit pour son père. Il est gouverneur (en sumérien ŠAGIN) d'Ur pour le compte du roi d'Uruk Utu-hegal, qui est sans doute son frère. Cette nouvelle construction, de forme grossièrement rectangulaire avec pour dimensions environ 100 × 50 mètres, a pu être identifiée comme le nouveau Giparu construit pour servir de résidence à la fille de Nabonide[103]. Il est présenté comme le fils de Meskalamdug, et porte à un moment le titre de « roi de Kish », qui indique en général que son détenteur exerce une forme d'hégémonie sur les « cités-États » de la Basse Mésopotamie[22]. Lagash est une ancienne ville du pays de Sumer, en Basse-Mésopotamie (au sud de l'Irak actuel), et un royaume dont elle était au moins à l'origine la capitale. Une seule école a pu être repérée avec certitude, au no 7 Quiet Street déjà évoqué, où étaient formés des apprentis-prêtres, ce groupe constituant les « lettrés » de cette période. En effet, la ville ne se limitait pas à la surface enceinte, qui selon les vagues estimations de Woolley n'englobait qu'un sixième de l'agglomération[50]. Sa fonction est mal comprise ; Woolley y voyait un espace de stockage, mais elle a pu avoir une fonction cultuelle. Ur apparaît comme une des principales et des plus puissantes cités sumériennes du IIIe millénaire av. Par exemple, le roi Shulgi (2094 − 2057 avant J.-C.) a promulgué un recueil de lois prévoyant l'exécution des meurtriers et des voleurs, ainsi que des amendes financières pour des délits jugés moins graves. On sait qu'il a patronné la restauration ou le creusement de plusieurs canaux d'irrigation si importants dans la Basse Mésopotamie où l'agriculture sèche est impossible. Lui et ceux qui exercent la même activité sont d'ailleurs appelés ālik Dilmun, « (celui) qui va à Dilmun ». Un couloir séparait ce temple de la partie nord qui occupait en gros les deux-tiers de l'édifice et servait de résidence de la grande prêtresse (en/entum) du dieu Nanna. Plusieurs hymnes ont ainsi été composés en son honneur, vantant sa bravoure, ses exploits militaires, mais aussi son œuvre cultuelle et le creusement des canaux qu'il a fait faire. Il a été un grand bâtisseur. date d’environ 2 600 avt JC. La documentation sur Ur à cette période concerne en premier lieu son grand sanctuaire, dont les monuments principaux ont été dégagés. Le même texte crédite ce roi d'une uniformisation des poids et mesures, et le Code en lui-même entre sans doute dans cette entreprise de réorganisation. Parure de Pu-abi : diadème en feuilles d'or et pierres précieuses, colliers en pierres précieuses. Depuis longtemps les Mésopotamiens construisaient des terrasses sur lesquelles ils élevaient un temple, mais celles-ci étaient simples et ne servaient, semble-t-il, qu'à exhausser le niveau pour que le temple soit au-dessus des habitations. Elle comprend deux époques qui peuvent être vues comme des ères de grande prospérité de la ville et de sa région, séparées par une phase de destructions : la première est celle de la troisième dynastie d'Ur (ou Ur III, c. 2112-2004), durant laquelle Ur devient la capitale d'un grand empire dont les souverains réalisent de nombreuses constructions ; la seconde est la période dite d'« Isin-Larsa » (première partie de la longue période dite « paléo-babylonienne », c. 2004-1595), du nom des deux royaumes qui exercent alors l'hégémonie sur la Basse-Mésopotamie (c. 2000-1763), durant laquelle Ur n'est plus la capitale d'un royaume mais reste une ville importante dans le domaine religieux et économique et fait l'objet de nombreuses attentions de la part des souverains qui la dominent. J.-C.). Le matériel funéraire qui y a été retrouvé est divers, témoignant des inégalités sociales : des céramiques dans toutes les tombes, accompagnées de bijoux variés (bracelets, boucles d'oreille, bagues, etc.) » Hymne du roi U-Namnu, Extrait d’après une tablette d’argile vers 2100 avt J-C. Texte 2. C’est un petit coffre de bois de 27 cm de haut et 48 cm de long, incrusté de nacre et de lapis-lazuli. Les découvertes qui y ont été faites illustrent bien les caractéristiques principales de cette civilisation, que ce soit son art, son architecture, son organisation politique, économique et sociale, sa culture et sa religion. C'est sans doute pour cela qu'elle fait l'objet d'attentions de plusieurs rois babyloniens qui restaurent ses édifices principaux. L'élément le plus spectaculaire est l'ensemble des dix-sept tombes qualifiées de « royales », en raison de leur architecture, de leur riche matériel funéraire et surtout des dizaines de morts accompagnant les défunts principaux dans leur mort, pratique non attestée en Mésopotamie en dehors de ce site. J.-C.). Geneanet utilise des cookies à des fins de personnalisation de contenu dans ses différents services. Le commerce est une activité majeure à Ur. Il les concède à son personnel en guise de rémunération, ou bien les loue à d'autres personnes. Sous le règne du roi Ibbi-Sîn (2028-2004), une grande partie du royaume est perdue, et des cités commencent à faire sécession à l'intérieur même du pays de Sumer : Isin se sépare d'Ur sous la direction d'Ishbi-Erra, dont le règne commence en 2017. raisonnablement à une fourchette située entre 17 000 et 27 000 habitants pour la ville et les villages alentour[51] ; ces estimations restent très approximatives, d'autant plus que l'étendue de la surface habitée reste inconnue. Les sources écrites, qui peuvent être confrontées aux découvertes archéologiques, permettent de préciser la reconstruction de la vie religieuse et économique de la ville, ces informations concernant avant tout les classes aisées de la société. Sur ce coffre, on peut voir le Roi d'UR, un roi guerrier qui écrase ses ennemis avec son char. Sa fonction religieuse reste à établir. Elles sont comprises dans un vaste ensemble funéraire d'environ 1 800 sépultures concernant tout l'éventail social de la ville d'Ur entre le XXVIe et le XXIIIe siècle (les tombes les plus récentes sont datées de la période d'Akkad). Des briques et des cônes d'argile caractéristiques des périodes d'Uruk et de Djemdet-Nasr ont également été retrouvés sous la ziggurat postérieure du sanctuaire de Nanna, indiquant que celui-ci devait déjà comporter un ensemble monumental. La mise en place de princesses d'Akkad avait sans doute une visée politique, servant de signal pour rallier la ville à la domination des rois d'Akkad. L'importance du sanctuaire aux époques d'Ur III et d'Isin-Larsa ne se voit pas seulement dans le domaine architectural, car de nombreux textes le documentent, avant tout pour la seconde période. Objets trouvés dans les tombes royales d'Ur (British Museum, sauf indication contraire). La Liste royale sumérienne lui attribue 18 années de règne. Quelques habitations de cette période ont été dégagées, mais elles sont mal conservées. C’est le roi Ur-Nammu qui lance la construction de la ziggurat d’Ur consacrée au dieu Lune Nanna (Sîn)… D’après les vestiges de la ziggurat d’Ur, époque d’Ur-Nammu, vers 2100 avjc, Troisième dynastie d’Ur, actuel Irak, Mésopotamie. Les résidences paléo-babyloniennes de prêtres ont livré de nombreuses tablettes scolaires ayant servi dans le cursus de formation des scribes et lettrés. Les tombes “royales” d’Ur. Le roi est représenté ici faisant une offrande au dieu : il verse un liquide dans un vase duquel jaillissent une palme et deux régimes de dattes, symboles de fertilité et de prosperité. Les unités résidentielles principales sont repérables au centre de la construction, organisées autour de plusieurs cours. Mais il s'agit là des derniers témoignages de l'occupation d'Ur. Les pratiques funéraires spectaculaires ont également suscité diverses théories. C'est donc de cette période que datent les premières trouvailles épigraphiques effectuées sur ce site, datées de la fin du DA I ou du début du DA II (autour de 2800-2700). Le premier code de Loi identifié vient de Mésopotamie, c’est le code d’Ur-nammu (2.112 av. Woolley a cru repérer dans plusieurs résidences des chapelles domestiques. Pour cette période, il est certain que les locuteurs de langue sumérienne ont disparu (si ce n'était pas déjà le cas avant) : Ur est donc devenue une ville de langue akkadienne, même si le sumérien est toujours compris et utilisé dans le milieu du clergé. Les quartiers fouillés ne comprenaient sans doute pas que des résidences, puisque Woolley y a identifié des chapelles et des espaces artisanaux. Le même texte crédite ce roi d'une uniformisation des poids et mesures, et le Code en lui-même entre sans doute dans cette entreprise de réorganisation. La ziggurat, haute tour à étages, marque la présence du dieu dans la cité. Le premier, la « Maison-montagne » (é-hur-sag), bâtiment carré d'une base de 55 mètres de côté, peut-être inclus dans le temenos du sanctuaire à cette période, est couramment identifié comme un palais royal, après avoir, dans un premier temps, été interprété comme un temple du fait de sa ressemblance avec le Giparu et d'inscriptions lui attribuant une fonction dans le culte des rois de la dynastie (vivants ou morts, car certains se faisaient diviniser durant leur vie)[66]. Devenu roi (ou ensi) Sargon s'empara d'Uruk, puis du roi Lugal-zagesi (roi unificateur de Summer), d’Ur, de Lagaš et d’Umma.Ces conquêtes marquent la fin de la période des Dynasties Archaïques et le début de la période d’Akkad ou d'Agadê.. La prise du pouvoir par Sargon et les conquêtes qu'il a faites, marquent une rupture historique très importante en Mésopotamie. Par ailleurs, les temples de Nanna et de Ningal disposaient de vastes domaines agricoles, d'ateliers, entreprenaient des opérations commerciales, et employaient de nombreux dépendants ainsi que d'autres personnes qui pouvaient travailler pour eux occasionnellement. Toujours selon Woolley, ils étaient reliés aux deux dépressions identifiées comme des anciens ports : le « port nord » et le « port ouest ». La parure de Pu-abi est également impressionnante : un diadème constitué de feuilles d'or, divers bijoux en or, lapis-lazuli, cornaline et autres pierres précieuses. Les archéologues ont dégagé sur les niveaux d'Ur datant des XIXe – XVIIIe siècles (période d'Isin-Larsa) plusieurs parties de quartiers d'habitations privées[69]. Dans leurs … La ville connut une forte expansion au début du IIIe millénaire, passant à environ 20 hectares, tout en demeurant organisée autour de son complexe monumental central. C'est là qu'il fait ériger les ziggurats associées aux temples, qui sont considérées comme les premières à avoir été bâties. British Museum. Jeune archéologue, vous êtes missioné par le musée du Louvre à Paris pour mener des fouilles dans les vestiges de la cité d’Ur. Après des temps très difficiles aux XIe – IXe siècles, la Babylonie connaît une reprise, en dépit des conflits récurrents des entités politiques de la région contre la domination assyrienne qui s'impose progressivement aux VIIIe – VIIe siècles. Depuis, d'autres villes situées en Haute Mésopotamie dont le nom se rapproche de celui d'Ur ont été proposées comme candidates à l'identification avec le site biblique, entre autres la ville d'Urkesh à l'est de Harran, mais les arguments géographiques utilisés sont rarement convaincants[111]. Visité au XVIIe siècle par le voyageur italien Pietro della Valle qui y ramassa quelques briques et autres objets inscrits[1], Tell al-Muqayyar est sondé pour la première fois en 1854 par le consul britannique de Bassora, J. E. Taylor, pour le compte du British Museum[2]. Pour les études récentes des textes bibliques qui mettent en doute l'historicité d'Abraham, son origine est un récit fictif élaboré au moment du retour en Judée d'une partie des exilés de Babylonie (après 539), qui ont alors cherché à renforcer leur position face à ceux qui étaient restés en Judée en rapprochant leur situation de celle du patriarche[109]. Coffre de bois et nacre, 2 600 avant J.-C., 27 x 48 cm (British Museum, Londres) 07/05/2018 Laura Battini Laisser un commentaire. B. Lafont, « Ur-Nammu », dans F. Joannès (dir.). J.‑C., comme l'illustrent les tombes royales et le riche mobilier funéraire qui y fut exhumé. Les siècles suivants voient la désintégration du pouvoir politique en Babylonie, notamment du fait de l'arrivée de nouvelles populations, en particulier les Araméens et les Chaldéens. Collier en perles de cornaline et lapis lazuli, amulette en or en forme de mouche. Ces rois reprennent la tradition de placer une de leurs princesses comme grande-prêtresse de Nanna, comme Enannatumma, fille d'Ishme-Dagan, sous le règne duquel la restauration du sanctuaire de Nanna est très active[33]. Dans ces cas-là, Woolley estime que les maisons n'avaient pas d'étages. La formation se déroulait dans des résidences privées. ), montrer et renforcer son pouvoir. Le roi d'Ur,Eannatum, est le plus grand personnage, car c'est le plus important.Il régne sur Lagash et il porte sur sa tête le « Kaumakès ». Ur-Nammu et ses successeurs procédèrent à de grands réaménagements qui modifièrent sa physionomie. C'est du début de cette période que date la découverte la plus fameuse réalisée sur le site, sous les SIS : les « tombes royales » (c. 2500), dont les défunts principaux, Meskalamdug et Akalamdug, sont généralement vus comme des rois mais n'apparaissent pas dans la Liste royale sumérienne, texte largement postérieur aux périodes archaïques, qui rapporte les noms de souverains que la tradition sumérienne a conservés[20]. Woolley y a repéré les ruines de portes voûtées. Kurigalzu a sans doute restauré la ziggurat et sa cour, au sud-est de laquelle il fait bâtir un petit temple dédié à Ningal, organisé autour d'une grande cour qui ouvre sur son côté sud-ouest vers un espace central desservant deux cellae. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cité d’Ur était dirigée par un roi. Quelques traces de résidences et des tombes d'époque perse ainsi que d'autres d'époque séleucide ont également été retrouvées[104]. Il fait une offrande au dieu 9) De qui le roi d’Ur reçoit-il son pouvoir ? Celui-ci se faisait en plusieurs phases : d'abord l'apprentissage de base de l'écriture et la rédaction de tablettes simples. Ils s'occupent du culte au nom du pharaon (qui est le seul véritable prêtre de l'Egypte, l'intermédiaire entre les hommes et les dieux). A. Invernizzi, « La découverte d'Ur par Pietro della Valle », dans C. Breniquet et C. Kepinski (dir. En dehors du lu-gal ("le grand homme" ou le roi), les membres de la société étaient divisés en deux grandes catégories sociales : les "lu" ou hommes libres, et les esclaves (arad au masculin, geme au féminin). De l'abondante bibliographie sur le sujet, voir notamment : J. van Dijk, « Išbi'erra, Kindattu, l'homme d'Elam, et la chute de la ville d'Ur: Fragments d'un hymne d'Išbi'erra », dans, D. Charpin, « Babylone, Tant d’énigmes encore à résoudre », dans. Document 2 : Le roi Ur-Nammu et le dieu-lune Nanna Les cours d'eau arrosant la ville ont considérablement décliné, malgré des travaux de réaménagement, accompagnant le lent déclin du peuplement des alentours d'Ur[96].
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