Les traductions de la Poétique d’Aristote du XVIe siècle à nos jours et le développement des poétiques européennes. Avec Sophocle, la tragédie se développe davantage : le nombre d'acteurs passe à trois et des décors peints sont désormais sur la scène. On peut remarquer aussi une différence entre épopée et tragédie par rapport à la fonction du narrateur. Paris : Ladrange, 1838. Poétique D-ÀiUSTOTE TRADUCTION FRANÇAISE yPar CH. calculé en 0,031s. Classiques. Au sujet de la poétique, Aristote distingue donc dans le chapitre 25 « deux sortes de fautes ; l'une d'ordre poétique même, l'autre accidentelle[56]. » Et un manuscrit du traité (Riccardianus 46, sigla B), issue d'une tradition indépendante, annonce une étude de l'iambe et de la comédie. Il fut tenté de reconstituer les pensées d'Aristote sur le genre. Poétique et Rhétorique. Édition les Classiques de Poche, chez Le Livre de Poche. Alors que les chapitres 23 et 24 définissent les caractéristiques de l'épopée, Aristote traite ensuite des difficultés reliées à l'interprétation du modèle épique que représente Homère. Si Homère est présenté par Aristote comme un « admirable poète[35] », c'est que dans son récit de la Guerre de Troie, il n'a « retenu qu'une seule partie de la guerre et s'est servi du reste sous forme d'épisodes [...][35] », alors que les épopées des autres poètes sont composées comme des récits historiques. Le terme de « mimesis » renvoie à l'imitation des actions des hommes, aux hommes agissants et à l'imitation de la vie humaine. Il entend par « action simple » une « action qui se développe […] de manière cohérente et une, et telle que le changement du sort se réalise sans péripétie ni reconnaissance. Il insiste cependant sur la distance existant entre la chose représentée et son imitation : En ce qui concerne la connaissance, Aristote s'oppose ici aussi radicalement à Platon qui nous exhorte à nous détacher des apparences sensibles et à nous tourner vers la réalité Idéale. Enthousiasme poétique. Elle vise à atteindre le bon (le caractère, c'est-à-dire la ligne conductrice), l'utile (la catharsis, c'est-à-dire la purgation des passions[24]) et le nécessaire (l'avènement pathétique, le summum dramatique dans lequel le spectateur éprouve de la pitié envers un héros tragique qui subit un sort (destin, fatalité) défavorable, c'est-à-dire avoir de la compassion et de la sympathie pour ce personnage qui ne méritait pas de subir un malheur qui est le fruit d'une fatalité ou d'erreurs qu'il a commises - Aristote fait de l’Œdipe Roi de Sophocle le cas exemplaire - et de la crainte, envers un destin qui peut s'abattre sur lui). Aristote. « [...] Par ces exemples concrets, Aristote fait sentir à son auditoire le rôle primordial de cette "métaphore" [...] dans l'élaboration d'une langue spécifiquement poétique : tout y repose sur l'écart par rapport à une norme langagière, sur une extension - voire une transgression - des signifiés qui crée pour l'expression cet effet de surprise recommandé dans l'agencement de l'histoire [...] ou pour la pensée [...][66]. la comparaison de deux ou plusieurs traductions éloignées dans le temps mais appartenant à la même aire linguistique ou de traductions de la même époque mais appartenant à des aires linguistiques différentes ; l’analyse comparée des traductions de mots-clés ou de champs sémantiques ; panoramas de traductions à l’intérieur d’une aire linguistique (ou d’une même époque à travers différentes aires linguistiques) ; le rapport entre les traductions et les traités de poétique et d’esthétique. Chapitre 23 - L'unité d'action : récit épique, tragédie et récit historique, Chapitre 24 - Caractéristiques de l'épopée, Chapitre 25 - Problèmes homériques et solutions, « [Des] objets réels que nous ne pouvons pas regarder sans peine, nous en contemplons avec plaisir l'image la plus fidèle ; c'est le cas des bêtes sauvages les plus repoussantes et des cadavres. Poétique / Aristote ; [expliquée littéralement et annotée par F. de Parnajon] ; [et traduite en français par É. Egger] -- 1875 -- livre Ce livre, qui est cette deuxième partie de la Poétique, disparaît à jamais dans les flammes, ce qui explique qu'il faut désormais se contenter du premier, consacré à la tragédie. Pour Aristote, imiter est inhérent à la nature humaine dès l’enfance : les arts mimétiques sont à la base de l’apprentissage et c’est pour cette raison que l'être humain s'intéresse à l'imitation tout au long de sa vie. L'œuvre d'art qui ne relèverait que de la représentation est ainsi de piètre valeur, car doublement éloignée de la vérité. […] L'histoire est le principe, et comme l'âme de la tragédie ; les caractères viennent en deuxième lieu ». 1.1. Ce n'est qu'à partir du chapitre 6 qu'ethos renvoie aux choix, et donc aux caractères respectifs des personnages. Emmanuel Martineau, « Mimesis dans la Poétique : pour une solution phénoménologique ». (Figuré) (Familier) Il se dit, par ironie, d’une altération de la vérité. » À cet effet, Aristote écrit qu'il « faut préférer ce qui est impossible mais vraisemblable à ce qui est possible, mais n'entraîne pas la conviction[50]. La Poétique d’Aristote : des traductions aux poétiques. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’art pour Platon, en tant que production d’objet, n’est donc qu’une imitation de second ordre, copie de la copie de l'Idée. » Il ne s'agit donc pas de la même chose. »[11]. Édition, traduction, commentaire – le livre invite son lecteur à s’engager à son tour dans les passages entrevus, à déjouer les impasses pour traquer le sens, tantôt dense et clair, tantôt problématique et évanescent, de ce discours fondateur qu’est la Poétique d’Aristote. »[21]. « Le nom est un son composé et signifiant qui n'indique pas le temps, dont aucune partie n'est signifiante par elle-même » (voir aussi De l’interprétation, 2). 4-5 mars 2021 PRÉSENTATION. POETIQUE D’ARISTOTE ARISTOTE . Le ridicule ou risible, (γελοίος, geloîos), que la Rhétorique considère comme une partie de la poétique[3], est peu abordé[4]. Aristote : la Poétique - Métaphysique (livre I)- Politique (en cours) + autres: Athénée de Naucratis : Livres XII et XIII des Deipnosophistes - Deipnosophistes: tous les textes qui parlent d'Alexandre le Grand : Démosthène : Oeuvre complète (en cours) Dinarque : discours (contre Démosthène) Diodore de Sicile : livres XIII, XV, XVII-Dion Cassius : livre XLI - et suivants: Élien : Hist Aristote énonce ensuite que l'effet de surprise est « agréable », « [...] la preuve en est que chacun d'entre nous, lorsqu'il fait un récit, en rajoute toujours parce qu'il cherche à plaire[48]. NOUVELLE ÉDITION HEVUI liT CORRIGÉE. Michel Magnien (Traducteur) 4,60€ Détails promotions contenus. Genre : essai, théâtre, classique. Les problèmes traités par Aristote soulèvent également la question de l'impossible et de l'irrationnel, dont le critique doit tenir compte dans son interprétation des arts de l'imitation. Les traductions de la Poétique d’Aristote du XVI e siècle à nos jours et le développement des poétiques européennes. Le chapitre 24 de la Poétique énonce certaines caractéristiques de l'épopée par comparaison avec la tragédie. », Une distinction est ensuite introduite entre l'épopée (le récit épique) et le récit historique : l'agencement des histoires épiques « ne doit pas être semblable à celui des récits historiques[33]. Sens du mot. Lecture; Résumé; Sommaire; Extraits %Full-screen_mode% Précédent. Aristote présente d'abord un ensemble de trois solutions aux problèmes soulevés par les critiques qui s'appuient sur le critère de la vérité (ou du manque de vérité). Voir Aristote, La Poétique, texte, traduction, notes par Roselyne Dupont-Roc et Jean Lallot, Paris, Éditions du Seuil, 1980, p. 33 et passim. Les épopées homériques ayant joué un rôle prépondérant au sein de l'éducation grecque classique, l'écart temporel avec la société grecque archaïque, avec ses coutumes et sa langue, engendrait déjà au temps d'Aristote des difficultés d'interprétation, celles-ci étant désignées comme des « problèmes »[52]. 1.1.1. ». Prononciation de poétique définition poétique traduction poétique signification poétique dictionnaire poétique quelle est la définition de poétique . »[20]. Imagination poétique. poétique \pɔ.e.tik\ masculin et féminin identiques 1. Le chant et le spectacle, qui sont deux des six parties constitutives propres à la tragédie que définit Aristote au chapitre 6, 1450 a 9-10[39], font exception et ne se retrouvent pas dans l'épopée. », « non pas la syllabe, mais le phonème (par exemple [a], [g], [p], [d]) est la plus petite unité phonique de sens. Titre : La poétique L'auteur : Aristote Introduction, traduction nouvelle et annotations de Michel Magnien. Pour lui, par nature, les hommes non seulement aiment imiter : c'est à travers l'imitation même que les hommes commencent leur apprentissage[11]. ), Aristote établit une comparaison entre l'épopée et la tragédie, pour en faire apparaître les ressemblances et les différences (« L'épopée est conforme à la tragédie jusque dans le fait qu'elle est l'imitation d'hommes nobles dans un récit versifié ; mais le fait qu'elle emploie un mètre uniforme et qu'elle est une narration, les rend différentes[31]. Collection . La « pensée » renvoie à la rhétorique qu'utilise le personnage dans son discours. La Poétique, outre les difficultés que présente toute œuvre « ésoté- rique » d'Aristote, en crée de particulières à son éditeur, du fait qu'elle est, à tout le moins, mutilée à la fin et que son plan nous déçoit souvent. Cette glose tardive et intense est due à la redécouverte de la Poétique, dont le texte circule en Italie dès la fin du XVe 2siècle . En outre, Aristote identifie l'autre ampleur que la tragédie a gagnée avec l'abandon des histoires brèves et le langage comique. La tragédie se distingue de l'épopée en ce que cette dernière se fait au moyen de la narration. Selon Aristote, « appartient au domaine de la pensée tout ce qui doit être produit par la parole […] : démontrer, réfuter, produire des émotions violentes (comme la pitié, la frayeur, la colère et autres de ce genre), et aussi l'effet d'amplification et les effets de réduction. De manière plus générale, ces deux textes ont pour objet l'efficacité que peuvent avoir des productions verbales sur les auditeurs (dans le cas de la rhétorique) ou sur les spectateurs (dans le cas des arts poétiques). J.-C.) Thème . La traduction hébraïque du Commentaire Moyen d'Averroès à la Poétique d'Aristote: étude, édition d Type de document: explication de texte; Disponible sur le site : Fleche.org; Visité 6828 fois ; Vos 1 commentaire sur ce document. L'objet de sa démonstration tient dans l'idée que la représentation artistique, en imitant des situations qui ne sauraient être moralement tolérées dans la réalité de la communauté politique (crimes, incestes, etc. Les caractères — c'est-à-dire ce qui fait des personnages qu'ils sont ce qu'ils sont — viennent en deuxième position. Plus d'information Moins d'informations. Livre de référence pour toute réflexion sur la poésie et sur la théorie littéraire en Europe depuis près de vingt-trois siècles. « [Des] objets réels que nous ne pouvons pas regarder sans peine, nous en contemplons avec plaisir l'image la plus fidèle ; c'est le cas des bêtes sauvages les plus repoussantes et des cadavres. Suivant. Cherchez des exemples de traductions Poétique dans des phrases, écoutez à la prononciation et apprenez la grammaire. Vérifiez les traductions 'Poétique' en Anglais. », « il s'agit, non seulement d'imiter une action dans son ensemble, mais aussi des faits capables d'exciter la terreur et la pitié, et ces émotions naissent surtout et encore plus, lorsque les faits s'enchaînent contre notre attente », « imitation d'une action noble, accomplie jusqu'à sa fin et ayant une certaine étendue, en un langage relevé d'assaisonnements (, « permet de donner aux histoires leur forme achevée en se mettant le plus possible les situations sous les yeux... permettant ainsi d’éviter les contradictions internes... », « action qui se développe […] de manière cohérente et une, et telle que le changement du sort se réalise sans péripétie ni reconnaissance. En effet, Aristote ne songe pas à exclure les artistes-imitateurs de la cité. La Poétique (en grec : Περὶ ποιητικῆς / Perì poiêtikês, « De la poétique ») est un ouvrage d’Aristote portant sur l'art poétique et plus particulièrement sur les notions de tragédie, d’épopée et d’imitation. Licence poétiquese dit de certaines libertés que les poètes se donnent dans leurs vers, contre les règles ordinaires de la langue ou de la versification, et qui ne seraient pas reçues dans la prose. Toutes les informations de la Bibliotheque Nationale de France sur : Poétique - Aristote (0384-0322 av. Aristote, Poétique : meilleure traduction en ligne. Aristote utilise cependant cette notion de deux manières très différentes dans La Poétique. Traduction de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire. de leur moyen pour représenter cet objet (est-ce qu'elles le représentent au moyen de mots, d'images…). Sur le plan de la métrique, selon Aristote, c'est le « mètre héroïque » qui s'avère le mieux adapté à la longueur de l'épopée ; ce mètre est « le plus posé et le plus ample de tous[44] », à la différence de l'iambe et du tétramètre. « La syllabe est un son sans signification ». poétique de traduction dans le dictionnaire français - néerlandais au Glosbe, dictionnaire en ligne, gratuitement. La Poétique d’Aristote : des traductions aux poétiques. et 1456 a[37], où la tragédie simple est liée à l'usage du spectacle (c'est-à-dire : « [...] un récit dramatique où la linéarité et la simplicité de la narration est palliée par le recours au spectaculaire[38] », comme l'indique Michel Magnien). L'intrigue du roman tourne en effet autour d'un livre mystérieux, interdit, lié à une série de morts suspectes. Lorsque Aristote définit la tragédie, il distingue deux points essentiels dans son évolution. Noté /5: Achetez Poétique de Aristote, Beck, Philippe, Hardy, J.: ISBN: 9782070743681 sur amazon.fr, des millions de livres livrés chez vous en 1 jour Ces quatre espèces de la tragédie sont déjà définies par Aristote au chapitre 18, 1455 b 30 sq. L’ethos des personnages se réfère donc aux choix des personnages. ''Il faut préférer ce qui est impossible mais vraisemblable, à ce qui est possible, mais n'entraîne pas la conviction. '' Les traductions de la Poétique d’Aristote du XVIe siècle à nos jours et le développement des poétiques européennes. Cela signifie qu'elles n'ont pas leur fin en elles-mêmes à la différence de la praxis, qui a sa fin en elle-même (telle l'action morale)[10]. » Par ailleurs, la question des choses irrationnelles peut s'expliquer, selon Aristote, par le fait qu'« il n'y a rien d'irrationnel, puisqu'il est vraisemblable aussi qu'aient lieu des événements invraisemblables[67]. Retrouvez Poétique (Bilingue, texte et traduction en regard) - Traduction, introduction et notes de Barbara Gernez - Lexique et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. 1. In-8° In-8° La poétique d'Aristote (1891) Paris : E. Leroux , 1891 Ainsi, Aristote examine l'épopée dans ses divers aspects : ses « espèces » et ses « parties », son étendue et sa métrique, son narrateur et l'effet du récit, son usage du paralogisme et l'expression. 1.5. Classiques. Ces problèmes étaient réunis dans des recueils où des solutions, tant philologiques qu'historiques, étaient proposées[52]. L’expression est « la manifestation de la pensée à travers les mots » et l' « agencement des mètres » : elle. Ce qui est relatif aux q… L'imitation consiste en effet à reproduire la « forme » de l'objet sur une autre scène et dans une autre « matière », à la mimer dans le geste ou le récit, pour que la passion puisse se purifier. La dernière modification de cette page a été faite le 8 novembre 2020 à 16:13. Il est produit par l'émotion que provoque l'œuvre, qui touche et excite nos passions qui trouvent en elle un exutoire : « il s'agit, non seulement d'imiter une action dans son ensemble, mais aussi des faits capables d'exciter la terreur et la pitié, et ces émotions naissent surtout et encore plus, lorsque les faits s'enchaînent contre notre attente »[12]. Édition et traduction nouvelles, précédées d'une étude philosophique (1899) Lille, Le Bigot frères , 1899. », « Le nom est un son vocal, possédant une signification conventionnelle... Rien n'est par nature un nom, mais seulement quand il devient symbole, car même lorsque des sons inarticulés, comme ceux des bêtes, signifient quelque chose, aucun d’entre eux ne constitue cependant un nom. Détails. 1.4. Some have considered à a distillation or corruption of whatever lost writings Aristotle may have provided on comedy; others have judged it the work of a student of Aristotle or a later imitator. Dans le texte De l'interprétation, Aristote précise le caractère conventionnel du langage : Achetez neuf ou d'occasion En ajoutant que l'épopée nécessite aussi « péripéties, reconnaissances et événements pathétiques[40] » (ces termes sont présentés au chapitre 11, 1459 b 9 sq. En effet, Platon explique au livre X de La République que l'œuvre d'art n'est qu'une imitation d'imitation, la copie d'une copie. Fermer. Le programme du premier chapitre n'est pas respecté, Aristote au chapitre VI déclare « De l'art d'imiter en hexamètres et de la comédie, nous reparlerons plus tard »[2]. Et elles le sont aussi par leur étendue : puisque l’une essaie autant que possible de se dérouler durant une seule révolution de soleil […] alors que l’épopée n’est pas limitée dans le temps »[28]. Les liens entre la Poétique et la Rhétorique sont très étroits. Les hypothèses sont très divisées sur le statut de ce texte[6], si c'est effectivement une prise de note du second livre de la Poétique ou bien que l'auteur s'est contenté du premier livre pour développer la comédie, signe que « Poétique II » était déjà perdu[7],[8],[4],[9]. Contenu de sens a gent. C'est sur ce point qu'Aristote se sépare de Platon. La seconde catégorie de fautes porte sur les fautes dites accidentelles, puisqu'elles sont « commises contre d'autres règles[59] » ; ce ne sont pas des fautes poétiques dans la mesure où elles concernent d'autres disciplines ou d'autres techniques, c'est-à-dire des objets extérieurs à l'art poétique. L'épopée doit d'abord, selon Aristote, se présenter sous les mêmes « espèces » que la tragédie, soit : la tragédie « complexe », la tragédie de caractère (« construite autour des caractères »), la tragédie comportant un « événement pathétique » et la tragédie « simple »[36]. Au sujet de la « longueur de la composition », Aristote indique qu'« il faut pouvoir embrasser le commencement et la fin d'un seul regard[42]. Homère est ici encore présenté comme le modèle épique par excellence. LIVRE DE LA POETIQUE . ». Il s'agit de l'« imitation d'une action noble, accomplie jusqu'à sa fin et ayant une certaine étendue, en un langage relevé d'assaisonnements (rythme, mélodie et chant). Traduction entièrement nouvelle, d'après les dernières recensions du texte, par Ch.-Émile Ruelle... / Aristote -- 1883 -- livre L'articulation du langage est présente et même fondamentale chez Aristote, dans la mesure où elle lui permet de distinguer l’homme de l’animal. Selon Aristote, toute tragédie se caractérise par six éléments : « l'histoire, les caractères, l'expression verbale, la pensée, la mise en scène et le chant »[17]. Elle soulève toutefois des difficultés : le satyre n’est jamais appelé « bouc » dans les textes grecs et bien peu de choses semblent relier les tragédies grecques conservées et le genre satirique. » Puisque dans le récit historique, il ne s'agit pas de faire voir « une action une, mais une seule époque comprenant tous les événements qui se sont alors produits pour un seul ou plusieurs hommes et dont chacun n'entretient avec un autre qu'un rapport fortuit[34]. Ce qui permet de se détacher de ces émotions est la construction de l’histoire : seule une histoire bien liée selon les règles pré-citées permet d’obtenir ce résultat[23]. Pour Aristote, l'enjeu est ici la question de l'imitation (mimèsis) : « Le poète doit en effet parler le moins possible en son nom personnel, puisque lorsqu'il le fait, il n'imite pas[46]. Cette notion linguistique se divise en articulation des lettres en syllabes (ou phonèmes)[25], en articulation des syllabes en noms[26] et en articulation des noms en discours[27]. Style poétique. M. J. Hardy, préfet de l'Athénée de Charleroi, vient de la publier dans la Collection des Universités de France. sens a gent. traductions; Publicité 3881 visiteurs en ligne. « Comedy is further defined and analyzed in the puzzling fragment known as the Tractatus coislinianus. Définition de poétique dans le dictionnaire français en ligne. traductions de POETIQUE ARISTOTE (français) : choisissez parmi 36 langues cibles ! Il est probable que le traité actuel est le premier livre, sur la tragédie, le second livre, perdu avant Andronicos et n'ayant eu aucun commentaire, était consacré à la comédie. Néanmoins, on peut établir les points suivants : Le traité d'Aristote est parvenu de manière incomplète, la partie traitant de la comédie n'y figure pas. En matière d'art poétique, l'impossible est, selon Aristote, « préférable à une chose incapable d'entraîner la conviction, fût-elle possible[67]. BATTEUX DE L'ACADÉMIE FRNÇAISE. C'est une imitation faite par des personnages en action, et non par le moyen de la narration, et qui par l'entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre […] »[16]. 8 Pour cette étude, toutes les traductions allemandes de la Poétique répertoriées par Omert J. Schrier pour la période 1750-1900 (Omert J. Schrier, op. La Poétique d'Aristote. Tous la exemplaires sont revêtus de notre griffe. Il a probablement été rédigé autour de 335 av. Par ailleurs, Aristote énumère une série de six solutions à des problèmes qui relèvent de l'expression (lexis) : il s'agit du nom rare, de la métaphore, de l'accentuation, de la ponctuation, de l'ambiguïté et de l'usage habituel. Pour Aristote, les meilleures tragédies ont une action complexe. L'état de l'ouvrage a engendré maints questionnements sur le statut de la tragédie par rapport aux autres formes d'art mentionnées dans l'ouvrage.