Raphaël complète son programme commencé en 1511 pour la villa Farnesina avec Le Triomphe de Galatée, fresque brillante et joyeuse. Le pape néerlandais est adepte d’une spiritualité monastique et n'apprécie pas du tout la culture humaniste et le mode de vie opulent de la cour papale, et encore moins l'utilisation de l'art dans une fonction politique ou festive. Patrick AULNAS. Rome n'est pas non plus une République, et ce statut politique profondément ambigu explique largement la discontinuité des programmes artistiques, et la difficulté avec laquelle une culture à proprement romaine peut apparaitre[3]. Le concile de Bâle sanctionne la défaite des thèses conciliaristes et réaffirme l’ordre monarchique de la papauté. Ce projet est lié à la volonté d'exalter le pouvoir de l'Église en démontrant la continuité entre la Rome antique et la Rome chrétienne[11]. Cette forme simple devient un modèle de symétrie et d'équilibre, de proportions et de discipline. Mais le plus énigmatique des peintres de la renaissance flamande reste sans aucun doute Jérôme Bosch dont une grande partie de son oeuvre est constituée d'images hors du commun dans lesquelles l'imagination débordante du peintre vient se mélanger à un langage métaphorique, mystérieux et occulte. Elles expriment la puissance de la foi : dans la Conversion, la force irrésistible qui peut mener, par une suite de souffrances et d'efforts, au martyre ; dans la Crucifixion, moment du martyre, l'apogée et l'épreuve de la foi[63]. L'étage, très décoratif, diffère de l'aspect massif et sobre des arcades inférieures avec leurs fenêtres aux frontons simples. Il travaille du printemps 1535 à l'automne 1541 avec un seul assistant, employé principalement à la préparation des couleurs. Il laisse des fresques dans le palais du Vatican qui sont bien documentées, mais désormais perdues, car détruites au XVIe siècle pour faire place à la première des Chambres de Raphaël. Il est enterré dans l'église San Barnaba de Mantoue. Le groupe d'Héliodore maitrisé par ses assaillants célestes et celui de Jules II porté sur une litière avec, devant lui, les veuves et les orphelins protégés par la prière du grand prêtre qui ne voit pas que sa prière est exaucée, sont comme les deux plateaux d'une balance en équilibre. Raphaël emploie la représentation continue, procédé narratif insolite très courante jusqu'à la fin du XVe siècle et presque abandonné par la Haute Renaissance au profit de la logique et du décorum[36]. Le pouvoir romain a son ambition propre par rapport aux autres cours et états italiens, celle d'affirmer son autorité spirituelle, sa splendeur religieuse, et sa puissance politique dans le domaine temporel en qualité de suzerain de territoires. Les villas cernées par des jardins et des parcs se multiplient. La Pietà Rondanini exprime un pathétique extrême, renforcé par son inachèvement Par les formes et les émotions exprimées par ces dernières œuvres, Michel-Ange se rapproche des dernières chaires de Donatello et sera rejoint dans l'expression du silence par Titien, Rembrandt et Cézanne dans leur vieillesse[63]. Au début, il est aidé par des collègues spécialement appelés de Florence, à qui il prévoit de confier toute la réalisation sous sa direction comme c'est la coutume, mais mécontent de leurs résultats, il les renvoie bientôt, procédant à l'immense tâche seul, avec la seule aide de quelques garçons pour transporter les cartons et peindre l'immense zone remplie de détails architecturaux et décoratifs[36]. Michel-Ange est intégré au projet à partir de 1547, ne voulant pas collaborer jusqu'à cette date avec le « clan » Sangallo. Il parvient à y concilier l'émotion et la psychologie des portraits du Vénitien Giorgione et l'ample manière du maître d'Urbino. Il obtient ainsi cinq petits et quatre grands rectangles qu'il orne des scènes de l'Ancien Testament[36]. Dans sa Lettre à Léon X, écrite avec Baldassare Castiglione et restée célèbre, l'artiste exprime tous ses regrets devant la décadence des monuments antiques de Rome et propose au pape un projet de relevé systématique des monuments de la Rome antique[54]. Ces tapisseries seront brûlées en 1797 pour en récupérer le métal précieux[9]. L'atmosphère et la palette sont plus sombres que pour la voûte, l'imagerie souligne l'importance du nu comme principal outil de la gamme d'expression. Le Primatice, âgé alors de 22 ans, y est son assistant. Une quarantaine de statues, à une échelle plus grande que nature, sont disposées autour du catafalque du pape, lui-même en position surélevée. Voir plus d'idées sur le thème histoire de l'art, peinture renaissance, thermes romains. L'apport novateur du premier est interrompu par sa mort prématurée[9]. La Chapelle Sixtine devient ainsi, bien avant les interventions de Michel-Ange, le point de référence de l'art de la Renaissance en imposant les éléments clés des développements de la fin du XVe siècle[6]. Jules II regarde le grand prêtre alors qu'un combat violent se déroule devant lui. Dans la Vierge de Foligno (1512), la Vierge est directement et délibérément inspirée de l'Adoration des mages de Vinci et l'Enfant est une adaptation du Tondo Doni de Michel-Ange. Ainsi, Alexandre VI, qui est initié aux mystères égyptiens, demande à Pinturicchio de peindre une fresque faisant référence à la légende gréco-égyptienne de Io / Isis et Apis / Osiris, dans laquelle la double transformation des protagonistes en bétail fait notamment référence aux armes héraldiques des Borgias et célèbre le pape Alexandre comme artisan de la paix[2][32]. Cependant, le processus de recherche d’un langage de la Renaissance en continuation avec l’antiquité se poursuit. Les aspects superficiels de mouvement et de drame attirent les éloges et l'imitation. Personne avant Michel-Ange n'a eu la hardiesse d'imaginer l'origine du monde en terme picturaux, aucun artiste du XVe siècle n'a été capable de concevoir cette image, démonstration du fossé séparant l'art de la première Renaissance de celui du début du XVIe siècle[36]. Pisanello et ses assistants s’inspirent également fréquemment des vestiges antiques, mais leur démarche se rapproche plutôt du catalogage. Le climat artistique sous Clément VII évolue progressivement vers un goût plus que jamais « archéologique ». Il inaugure alors une alternative à la « grande manière » de Giotto et les conséquences s'en font sentir au loin, jusque dans l'école de Rimini. De tous les Jugements derniers précédents, seul celui de Luca Signorelli dans la chapelle San Brizio d'Orvieto approche le pathétique et la pénétration de celui de Michel-Ange. Dans Le Parnasse, Raphaël conçoit une composition complexe autour de la fenêtre qui interrompt la fresque. Le Pogge, lui aussi secrétaire apostolique, consacre sa vie à l'étude des textes de l'Antiquité de Lucrèce, Cicéron, Plaute et Pétrone et de De architectura de Vitruve, source majeure des architectes renaissants. La peinture explicite historiquement et narrativement les prétentions des Farnèse à la grandeur. Était-ce le fruit d'une commande privée du marquis Frédéric II de Mantoue et destinée à l'un de ses cabinets ? Peu de temps après, en 1498, le cardinal Jean de Bilhères lui commande une œuvre sur un thème chrétien, la célèbre Pietà du Vatican, achevée en 1499. Rome, Pinturicchio's Saint Bernardino of Siena frescoes in the Bufalini Chapel, S. Maria in Aracoeli church (early 1480s). Le pontife menace de faire détruire les fresques de Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine, mais la brièveté de son règne ne lui permet pas de mettre en œuvre ses projets. La maquette du projet est un condensé de toutes les formes connues : arcades, colonnades, fenêtres à frontons divers, ordres de pilastres, dôme énorme avec tambour à niveaux multiples, coupoles plus petites, lanternes, tours, vide au centre pour la loggia, profil étiré et irrégulier. Le projet le plus ambitieux et le plus retentissant du pontificat de Sixte IV est cependant la reconstruction et la décoration de la chapelle palatine du Vatican, qui fut plus tard appelée Chapelle Sixtine en son honneur. Le style sur lequel on travaille à Rome entre 1508 et 1520 a déjà été inventé ailleurs, mais la papauté fournit un apport spécifique et irremplaçable, celui d'un « patronage », d'un mécénat ouvrant une possibilité de création exceptionnelle[1]. L'antique est désormais une mode qui influence profondément la décoration, tant dans la renaissance des motifs que dans la recherche d'objets (statuaire en tête). Sa date de naissance est incertaine : Vasari, avec qui il était très lié, suggère 1492 puisqu'il écrit qu'« il est mort dans sa cinquante-quatrième année »[2] tandis que son acte de décès indique qu'il est mort à l'âge de 47 ans. Il est très certainement dicté par les écrivains de la cour papale[31]. Les figures proches de l'autel représentent les docteurs de l'Église. L'inauguration officielle a lieu le 31 octobre 1541, vingt-neuf ans exactement après celle de la voûte[63]. 88-96. Des musiciens comme Carpentras, le compositeur et chantre d'Avignon qui était chef de chœur sous Léon X, quittent Rome en raison de l'indifférence d'Hadrien, voire son hostilité ouverte envers l'art. Réflexion philologique et humanisme dans la première moitié du, Michel-Ange : le tombeau de Jules II (suite), Clément VII jusqu'au Sac de Rome (1523-1527), Chapelle funéraire des cardinaux Sforza à Sainte-Marie-Majeure, Maniérisme et peinture après le Sac de Rome, Cum almam nostra urbem dignitate et splendori préservent le cupiamus. La mode pour l’archéologie incite le pape à demander à François II de Mantoue, en 1487, de lui envoyer celui qui est alors considéré comme le meilleur interprète du style antique, Andrea Mantegna, qui vient d’achever avec un grand succès ses Triomphes de César. Cette profusion de styles et d'idées prépare le terrain à la synthèse qui, vers la fin du siècle, aboutit à la création d’un langage proprement « romain »[13]. L'activité la plus singulière de Raphaël dans ces années est la conception de la Villa Madame, pour le cardinal Jules de Médicis (à partir de 1518). Des reliefs anciens et des bronzes y sont placés afin de transmettre la mémoire impériale, dont la louve capitoline[19]. Jules Romain s'inspire pour ce projet de la basilique constantinienne de Saint-Pierre de Rome que la pape Paul III Farnèse, ennemi du cardinal Hercule, achevait de faire démolir. Platon et Aristote sont au centre de la scène : l'un lève la main vers un monde idéal au-dessus de celui des hommes, l'autre proteste d'une main dirigée vers le bas pour évoquer la réalité des sciences physiques à la base de son enseignement. L'endroit étant destiné à accueillir les célébrations les plus solennelles du calendrier liturgique, son cadre doit être suffisamment somptueux et monumental et exprimer le concept de Majestas papalis pour quiconque y pénètre : le collège des cardinaux, les généraux des ordres monastiques, les diplomates accrédités, la haute bureaucratie papale, les sénateurs et les conservateurs de la ville de Rome, les patriarches, évêques et princes, et les autres personnalités éminentes visitant la ville[19]. Le 6 mai, après l'assaut et après avoir porté dans la chapelle Sixtine, le corps du connétable de Bourbon tué d'une balle d'arquebuse, les lansquenets se jettent dans un pillage systématique. Les Italiens voient en lui un professeur étranger pédant, aveugle à la beauté de l'antiquité classique. Dans le domaine de la peinture, les 13 e et 14 e siècles marquent une évolution importante que l'on a qualifiée de pré-Renaissance. Renaissance romaine au 16ème siècle. Raphaël y confirme sa réceptivité aux changements d'atmosphère, sa capacité à leur donner immédiatement une formulation efficace, et donc de les orienter. Comme apprenti, il entre au service de l'atelier de Raphaël vers 1514. De nombreuses estampes et gravures furent alors réalisées à partir de ses modèles et diffusées dans toute l'Europe, grâce notamment aux deux meilleurs graveurs de Mantoue avec qui Jules Romain se lia, Giovanni Battista Mantuano et Giorgio Ghisi[9]. Buonarroti, dont les matériaux et le travail ne sont pas payés, incapable d’avoir ne serait-ce qu'une audience de clarification, chassé par les domestiques du pape, s'enfuit, furieux et humilié, à Florence, où il reprend des projets suspendus avant son départ[36]. Il utilise largement le répertoire des motifs végétaux, zoomorphiques et fantastiques en décoration. L'étayage de sa coupole massive est l'une des principales préoccupations du Florentin. Ce travail, effectué au départ dans le plus grand secret, et connu sous le nom de I Modi[7] — que l'on peut traduire par « Les Positions » — valut à Raimondi une peine d'emprisonnement ordonnée en 1524 par le pape Clément VII (en 1527, poursuivi par les Espagnols de Charles Quint, Raimondi dut payer une très lourde amende qui le ruine). Il publie ses Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes en 1550: Tintoret, le (1518-1594) L'un des plus célèbres peintres maniéristes vénitiens. Cela entraine le refus de la demande de Sebastiano del Piombo, soutenue par Michel-Ange, de s'occuper de la décoration de la pièce[61]. Raphaël invente ici un langage politique en peinture, où l'action représentée est allusive et symbolique, plus que descriptive[1]. Raphaël rend la Transfiguration plus dynamique par la juxtaposition avec l'épisode de la guérison des possédés. Le Siennois Baldassarre Peruzzi est un des grands architectes actif dans la capitale à cette époque. La croisée doit être surmontée d'un énorme dôme hémisphérique soutenu par une colonnade. Ainsi que l’écrit Giorgio Vasari en 1568 :« c’est vraiment dans le dessin que ses idées atteignent la perfection absolue. Raphaël minimise les contrastes en peignant le pape de profil, comme sur une monnaie classique, et en idéalisant délibérément les têtes des porteurs, ignorant encore l'avertissement d'Alberti[36]. Son nom de famille est Gianuzzi, mais on le surnomme d'abord Pippi, diminutif provenant du nom de son oncle Filippo ; plus tard il adoptera Romano, en référence à sa ville natale. Les évolutions historiques profondes sont lentes. Antonio da Sangallo est nommé architecte en chef du projet de la basilique Saint-Pierre à la mort de Raphaël en 1520. C'est ainsi qu'au printemps 1506, Michel-Ange, qui revient chargé de marbre après huit mois de travail épuisant, découvre avec amertume que son projet monumental n'est plus au centre des préoccupations du pontife et est écarté au profit du chantier de la basilique et de nouveaux plans de guerre contre Pérouse et Bologne[44]. Sixte IV sanctionne la première tentative de réorganisation du calendrier julien de Regiomontanus et appelle le musicien Josquin des Prés à Rome. Le départ prématuré des peintres de la Sixtine génère un vide sur la scène artistique ce qui permet à quelques jeunes assistants des maîtres Sixtins de recevoir rapidement des commandes. Désireux d'embellir sa ville, il avait fait part à Castiglione dès 1521 de son désir de prendre à son service les deux garzoni de Raphaël, Giulio Romano et Giovan Francesco Penni. Neveu du pape Sixte IV, qui a toujours été un de ses modèles, son expérience comme cardinal légat à Avignon lui a permis de ressentir à quel point la résidence papale en terre de France était beaucoup plus grandiose que celle de Rome[35]. On compte au rang de ses proches le poète Pierre l'Arétin et le graveur Marcantonio Raimondi, le premier composant 16 sonnets[6] qui évoquent le désir et les pratiques sexuelles sans ambages, le second les illustrant de manière explicite à partir des encres de Giulio Romano. Dans la Pietà Bandini où le Christ est soutenu par la Vierge et Joseph d'Arimathie ; les traits de Joseph sont ceux de Michel-Ange qui incarne l'humanité pour qui le sacrifice eut lieu et sur laquelle se lamente Madeleine. La suprématie artistique de Giulio Romano prend fin en 1524 avec son départ définitif pour Mantoue. Eugène IV est, comme son prédécesseur, un homme cultivé et raffiné, qui voyage beaucoup et qui connait les nouveautés artistiques de Florence et d'autres villes italiennes. Son intention est de confirmer dans l'esprit des habitants et des pèlerins la grandeur de l'Église romaine et le prestige de la cité, l'Urbs antique restaurée dans sa splendeur, programme transmis par son biographe humaniste, Antonio Manetti[2],[3]. La ville a alors besoin d'être reconnue seule capitale de la chrétienté. Les voûtes peintes reprennent ces thèmes avec encore plus de richesse et d'imagination. Les dessins de la maison de Raphaël s'appuient sur cette forme simple, mais avec des modifications, presque toujours vers une plus grande abondance : rusticité plus complexe du rez-de-chaussée, profusion de reliefs en stuc au piano mobile, avec niches, guirlandes et variations autour des fenêtres. Il relie les pièces, qui s'enchaînent et sont éclairées des deux côtés, en une suite ordonnée. Il reçoit peu après la charge de préfet des Bâtiments des Gonzague qui est la plus haute responsabilité dans le domaine artistique et architectural de l'état et qu'il conservera jusqu'à sa mort. Les marches, utilisées pour permettre aux personnages du plan terrestre de faire pendant à ceux de la sphère céleste, sont très en vogue à l'époque, traitement moderne des Couronnements de la Vierge du Trecento. Si pour les scènes centrales, il utilise la technique du spolvero avec des dessins préparés, pour les scènes latérales, il procède beaucoup plus rapidement, peignant sur des croquis directement esquissés sur le mur. Avec la réduction du projet, il est le seul avec une Lela et une Rachel symbolisant la vie active et la vie contemplative, à trouver une place sur le monument. Raphaël a la même admiration inconditionnelle pour Léon X que pour son prédécesseur. La Première Renaissance trouve son origine à Florence, riche ville financière et industrielle de Toscane, qui a pris le dessus politique et militaire sur sa voisine et rivale Pise.Elle se retrouve dans le mécénat et les commandes des grandes familles, dont celle des Médicis, mécènes et collectionneurs, des riches corporations de la ville et des ordres religieux. De nombreuses allusions symboliques sont prises en compte dans le choix des sujets entre le pontife et les deux premiers « architectes de l'Église », respectivement prédicateurs aux juifs et aux « gentils ». Sur le côté de la cour principale du Vatican, la cour San Damaso, Bramante édifie une construction de quatre étages influencée de la Rome antique. Elles sont la clé de la composition : plus hautes qu'habituellement, elles permettent à Raphaël de faire circuler les groupes de philosophes dans le tableau et de construire un décor architectural et rationnel dans l'espace, en harmonie avec le sens du sujet. La priorité fut alors donnée à l’homme ainsi qu’à ses créations. De petit bourg marchand et lieu de pèlerinage modeste, elle se transforme lentement en une ville dont les splendeurs architecturales peuvent rivaliser avec Naples, Florence et Milan. Vasari encore, qui le fréquente durant ces années-là, entretenant une correspondance avec lui, le décrivant comme étant une personne profondément aimable. L'architecte ne laisse apparemment pas de plans détaillés ; les travaux seront repris par Michel-Ange en 1547. La clé de la composition d'Héliodore chassé du temple est le grand prêtre qui implore la délivrance devant un autel du temple. Il conçoit aussi l'étage supérieur sur cour beaucoup plus haut que les arcades du premier étage et introduit des niveaux complexes sur les pilastres des ordres et sur les éléments d'encadrement des fenêtres.